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Titre : | Derrière la caserne |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Mailfait, Henri ; Bousquet, Louis |
Interprète(s) : | Vallez |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Aérophone |
Numéro de catalogue : | 684 |
Date de l'enregistrement : | 1909 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 72,8 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 5,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 07-10-2014 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Derrière la caserne
Création : Bach (circa 1916 à l'Eldorado) - reprises : Bervyl, Blond'hin, Croidel, Delamane, Delpierre, Niomel, Sorius, Urban, Vallez Paroles : Louis Bousquet - Musique : Henri Mailfait - Éditeur : Aux Répertoire Réunis - L. Maurel - Paris Quand on arrive au régiment On est bébête, on est novice Mais on vous dégourdit rapidement En vous f’sant faire l'exercice Après six mois d’ce travail-là On est content d'être soldat Et le soir, en montant la faction On fait ses p’tites réflexions {Parlé :} Ah ! c’est pas des p’tites réflexions que l'on fait, c'est des grandes réflexions parce qu'au régiment, la faction… c'est tout ! C'est la base de la force de l'édifice de l'armée française. Oh ! y aussi nos aïeux, les grenadiers, ils ont monté la faction sous le soleil brûlant de la Russie. Nous autres aussi, on monte bien la faction mais on ne va pas si loin que ça, ah ! non… {Refrain :} C'est derrière la caserne L’long d'un mur, dans une rue sans lanterne On n'y voit pas bien clair Ça fait rien, on est tout d’même un peu fier Et, dans la nuit sereine Tranquillement, sans rien dire, on se promène En portant son fusil Bien content de servir son pays Quand nous avons fait tout l'fourbi Le capitaine, comme récompense Nous donne la permission de la nuit De rentrer, ça nous dispense C'est rien du tout qu'un bout d'papier Mais ça fait l'bonheur du troupier Car avec cette petite permission Nous allons où nous voulons {Parlé :} Nous allons où nous voulons, ça c'est de la blague parce qu'y a que les riches qui peuvent dire : Nous allons où nous voulons. Pensez un p'tit peu, moi qui n'ai gagné qu'un sou par jour, je ne peux pas dire ça parce qu'y a des riches et nous. Moi, j'en connais, j'en connais qui touchent tous les mois des mandats de un franc… même de deux francs… j'en ai même vu jusqu'à trois francs ! Seulement ceux-là on les compte pas, vous comprenez, c'est des fils de famille. Alors, quand ils sont de sortie, ils s'en vont à la campagne avec leur bonne amie dans les grands restaurants, ils se lichent, là ousqu'y a d'écrit : Vins et liqueurs - Jardins et bosquets - On peut porter à manger… Chambres meublées avec canapés. Ah ! Ils ne s'embêtent pas, vous savez. C'est pas que je m'embête aussi, moi, je ne vais pas là-dedans parce que ça coûte trop cher. Moi, quand j'emmène ma bonne amie, c'est pas si loin que ça, allez ! Ah non ! {Refrain :} C'est derrière la caserne Contre un mur, dans une rue sans lanterne On n'y voit pas bien clair Ça fait rien, on n’a pas besoin d’lumière Et dans la nuit sereine Tranquillement, en vue d'une guerre prochaine J'lui fais un p'tit conscrit C'est comme ça que je sers mon pays |
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