Création : Bérard (1902 à l'Eldorado) - reprises : Ribet, Lucien Bonheur, Darthand, Marthe Martel
Paroles : Paul Marinier - Musique : Gaston Maquis - Éditeur : À la Chanson Moderne
Je l'avais vue un beau matin
Et, parbleu ! je l'avais suivie
Elle trottinait, gentil trottin
Sous le soleil, toute jolie
Je n'avais certes pas dessein
De pousser très loin l'aventure
Et je contemplais en chemin
Sa rayonnante chevelure
C'était une blonde
Une blonde de seize ans
Et rien en ce monde
Ne semblait plus séduisant
Que sa gorge ronde
Ses cheveux d'or caressants
Car c'était la plus blonde
La plus blonde des blondes
Rien ne dure, hélas ! on l' sait bien
Chacun subit sa destinée
De nos rêves il ne reste rien
Qu'un peu de douleur obstinée
Quand revient le printemps vermeil
L'âme rêveuse et chagrinée
Je pense aux cheveux de soleil
De celle que j'ai tant aimée
C'était une blonde
Une blonde de seize ans
Ô peine profonde
Souvenir de l'ancien temps
On dit que les blondes
Oublient vite leurs serments
Et c'était la plus blonde
La plus blonde des blondes