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Titre : | Le dernier carré de Waterloo |
Interprète(s) : | Dutreux, Paul |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Victor |
Numéro de catalogue : | 62998-A |
Numéro de matrice : | 14235 ½ u |
Date de l'enregistrement : | 1909-01-05 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 75,6 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 1,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 21-02-2015 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le dernier carré de Waterloo
À Mont-Saint-Jean, le soir de Waterloo Sur le vallon, lorsque descendit l'ombre Les grenadiers, massés en carré sombre Restaient debout, seuls au bas du plateau Serrant les rangs, mornes, les yeux farouches Mâchant, crachant leurs dernières cartouches Ils n'étaient plus qu'une centaine alors Tirant toujours, abrités par les morts Les ennemis, dix ou vingt mille Leur criaient : Rendez-vous, morbleu Rendez-vous donc ! C'est inutile ! Et Cambronne répondait : Feu ! Ah ! ces soldats, c'était de vrais démons Ils incarnaient bien l'âme de la France L'ennemi, pour briser la résistance À bout portant approcha les canons Pauvres soldats ! Après chaque décharge Leur fier carré se reformait moins large Et, moins nombreux mais toujours menaçants Ils étonnaient les vainqueurs pâlissants Les ennemis, pleins d'arrogance Leur criaient : Rendez-vous, morbleu Rendez-vous, grenadiers de France ! Et Cambronne répondait : Feu ! Puis le carré ne fut plus que d'un rang Et le drapeau ne fut plus qu'une loque Chaque uniforme était une défroque Les morts gênaient tant le tas était grand Et les vainqueurs, ah ! c'est à n'y pas croire Semblaient avoir la peur de leur victoire Et les vaincus tombaient, disant tout bas : La Garde meurt mais ne se rend pas ! Faut-il que sans orgueil ils perdent ? Pourquoi lutter encore, Français ? Rendez-vous ! criaient les Anglais Et Cambronne répondit : Merde ! |
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