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Titre : | Ohé ! Cantinière ! |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Halet, Laurent ; Dolmerre, P.-A. |
Interprète(s) : | Vilbert |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone and Typewriter |
Numéro de catalogue : | GC-3-32276 |
Numéro de matrice : | 3740-f |
Date de l'enregistrement : | 1904 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | faible |
Vitesse (tours/minute) : | 75,8 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 3,5ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 21-02-2015 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Intéressant : avec diapason sur piste distincte en fin d'audition |
Texte du contenu : | Ohé, cantinière !
Création : Polin (1896 à l'Horloge) - reprises : Vilbert, Claude Roger, Vial Paroles : P.-A. Dolmerre - Musique : Laurent Halet - Éditeur : Patay, Paris (1896) Vilbert : Depuis le matin que nous sommes partis Il nous pleut su' l' dos d'une drôle de manière On avait d' la boue jusqu'à nos képis Mais aucun tout d' même en voit un souci (?) Laurent Halet - Éditeur : Patay, Paris (1896) {Refrain :} Ohé ! cantinière Verse donc un verre Au pauvre pioupiou Qui n'a plus qu'un sou Afin qu'il ne reste pas en arrière Et qu'il avance mieux Vers c' qu'il y a ...?... Après ça, on marche de plus belle Malgré le vent, la pluie, la grêle En chantant En répétant : Quand donc finiront nos trois ans ? Mais tout mon fourbi Est tell'ment rouillé Faut que j' passe la nuit Pour bien l'astiquer {Parlé :} Dis donc, Latripe, ben, mon vieux, y a huit heures que nous marchons, hein ! et huit heures la pluie dans le dos, j'ai jamais vu un régiment où y pleut tant qu' ça, moi. Ah ! ah ! sacré Latripe, va ! Y a une chose qui m' console, c'est qu' nous arriv'rons toujours à temps pour repartir demain matin. Ah ! mon vieux. Aussi, cette satanée idée que l' colonel a d' nous faire aller si loin qu' ça ! Ah oui, surtout par ce temps-là, ces chaleurs, c'est pas des chaleurs ordinaires, c'est des chaleurs chaudes ! Y f'rait chaud simplement, ça irait bien mais y fait plus que chaud, y fait archi-chaud. Ah ! puis le colonel est très gros, n'est-ce pas, il voulait maigrir, il a d'mandé le médicament au major, le major lui a dit : Marchez beaucoup, colonel. L' colonel il veut bien marcher mais il aime pas marcher seul alors il emmène tout l' régiment avec lui et puis nous maigrissons tout l'ensemble. Ça, ça rend service au gros, seul'ment nous, nous maigrissons à pied, lui il maigrit à ch'val. Ah oui ! y a les maigres, mon ami, les pauvres maigres, comme il remaigrissent ! Ils partent le matin, ils sont maigres simplement, ils arrivent le soir, y a plus d' maigres, y a plus qu' le fourniment qui s'avance dans l'ombre des maigres. Ah ! ah ! moi j' m'en fous, j' suis entrelardé, moi. Ah ! il est bien brave, le colonel, seul'ment il nous fait trop marcher et s'il nous fait marcher autant qu' ça, eh ben... Nous n'arriv'rons donc jamais à la fin Quel fichu métier qu' d'être un militaire L'est même pas permis d' se r'poser un brin Pour la millième fois, répétons c' refrain : {Refrain :} Ohé ! cantinière Verse donc un verre Au pauvre pioupiou Qui n'a plus qu'un sou Afin qu'il ne reste pas en arrière Et qu'il avance mieux Vers c' qu'il y a ...?... Les jeunes gens que la classe appelle Dans quéqu' mois, ils bouff'ront ma gamelle En chantant En répétant : Quand donc finiront nos trois ans ? Il faut y passer Chacun à son tour Moi, je m' tire des pieds Dans quarante-cinq jours |
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