Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8E sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6kHz, Cedar X declick, decrackle
Date du transfert :
11-03-2015
Commentaires :
Texte du contenu ci-joint. Coll. Cinémathèque française. Synchronisation pour le cinéma, chronoscène Gaumont. De "ELGÉ" Paris, il ne reste que "Paris", la mention "ELGÉ" ayant été biffée, de façon visible, d'une matrice intermédiaire avant pressage de cet exemplaire.
Texte du contenu :
Les baisers qui mentent
Création : Dickson (vers 1912 à l'Eldorado) - Éditeur : Enard et Cie - Paris (1912)
L'idylle s'effeuille jaunie
Les yeux se détournent, lassés
On veut prolonger l'agonie
Au souvenir des jours passés
Alors pour l'étreinte suprême
On recommence le roman
Follement, on se dit qu’on s’aime
Dans la volupté du baiser qui ment
{Refrain :}
Les baisers les meilleurs
Sont les baisers qui mentent
Les perfides baisers qui chantent
L'accord des serments trompeurs
On les croit si courts qu'on les veut meilleurs
Les baisers, les baisers qui mentent
Bientôt finit la griserie
Déjà le cœur sonne le glas
Le vin d'amour n’est plus que lie
Et pourtant on ne s’en va pas
Devant l'abandon qui torture
On craint lâchement de souffrir
Et longtemps encore on se jure
De toujours s'aimer pour ne pas souffrir
