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Création : Irène Henri (1894 à Parisiana) - reprises : Perval (1894), Mayol (1896), Maréchal
Paroles : H. Darsay, Jost - Musique : Félicien Vargues - Éditeur : E. Meuriot, Paris (1894)
Mayol :
Il était une fois un p'tit gars
Qui suivait toujours les soldats
Quand ils défilaient dans la rue
Le gosse chantait d'une voix émue :
Plan rataplan rataplan rataplan
V'là les tambours du régiment
À vingt ans, il veut s'engager
Sa mère lui dit : Faut pas bouger
Je n'ai que toi puisque je suis veuve
Épargne-moi cette rude épreuve
Plan rataplan rataplan rataplan
Adieu tambours du régiment
Un jour, la patrie en danger
Criait à tous : Faut s'engager !
Alors la mère, avec des larmes
Lui dit : Mon gars, faut prendre les armes
Plan rataplan rataplan rataplan
Suis les tambours du régiment
Est-il vainqueur, est-il vaincu ?
Hélas ! il n'est jamais revenu
Quand les soldats passent sur la route
La vieille regarde, la vieille écoute
Plan rataplan rataplan rataplan
C'est peut-êtr' ben son régiment
Dans son amour, elle ne croit pas
Que son enfant sommeille là-bas
Elle attend, elle prie et veille
Allons, par pitié pour la vieille
Ne faites pas de bruit, taisez-vous, tristement
Passez, tambours du régiment
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Maréchal :
Il était une fois un p'tit gars
Qui suivait toujours les soldats
Quand ils défilaient dans la rue
Le gosse chantait d'une voix émue :
Ran pataplan pataplan pataplan
V'là les tambours du régiment
À vingt ans, il veut s'engager
Sa mère lui dit : Faut pas bouger
Je n'ai que toi puisque je suis veuve
Épargne-moi cette rude épreuve
Ran pataplan pataplan pataplan
Adieu tambours du régiment
Il prit la lime et le marteau
Se coucha tard, se leva tôt
Pour gagner du pain à sa vieille
Regrettant aujourd'hui comme la veille
Ran pataplan pataplan pataplan
Les gais tambours du régiment
Un jour, la patrie en danger
Criait à tous : Faut s'engager !
Alors la mère, avec des larmes
Lui dit : Mon gars, faut prendre les armes
Ran pataplan pataplan pataplan
V'là les tambours du régiment
Est-il vainqueur, est-il vaincu ?
Hélas ! il n'est jamais revenu
Quand les soldats passent sur la route
La vieille regarde, la vieille écoute
Ran pataplan pataplan pataplan
C'est peut-êtr' bien son régiment
Dans son amour, elle ne croit pas
Que son enfant sommeille là-bas
Elle espère, elle attend et veille
Allons, par pitié pour la vieille
Ne faites pas d' bruit, taisez-vous, tristement
Passez, tambours du régiment