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Création : Félicité Pradher (1834) - Paroles : Eugène Scribe, Mélesville - Musique : Adolphe Adam - Éditeur : H. Lemoine (1880)
Jeanne Daffetye :
Dans ce modeste et simple asile
Nul ne peut commander que moi !
Je suis libre, heureuse et tranquille,
Je puis courir partout, je crois,
Sans qu'un mari gronde après moi ;
Ou si quelque amoureux
Soupçonneux
Me faisait les gros yeux,
Moi, je ris
Moi, je ris
Et je dis :
Liberté chérie...
Seul bien de la vie,
Liberté chérie,
Règne toujours là ! (Mettant la main sur son cœur.)
Tra la la la...
Liberté chérie...
Seul bien de la vie,
Liberté chérie,
Règne toujours là !
Tra la la la...
Tant pis pour qui s'en fâchera !
Tra la la la ...
Tant pis pour qui s'en fâchera !
J'irais, quand je suis ma maîtresse,
Me donner un maître !... oui-da !
Pour qu'à la danse, où l'on s'empresse,
Quand un galant m'invitera ,
Mon mari dise : Restez là !
Un époux en fureur
Me fait peur ;
C'est alors que mon cœur
Ne dirait
Oui, qu'en secret :
Liberté chérie...
Seul bien de la vie,
Liberté chérie,
Règne toujours là !
Tra la la la...
Liberté chérie...
Seul bien de la vie,
Liberté chérie,
Règne toujours là !
Tra la la la...
Tant pis pour qui s'en fâchera !
Tra la la la ...
Tant pis pour qui s'en fâchera !