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Titre : | La fille de Roland ; La France en ce siècle eut deux grandes épées |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Bornier, Henri de |
Interprète(s) : | Mounet-Sully [Jean-Sully Mounet] |
Genre : | Diction : théâtre |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 4306 |
Numéro de catalogue : | 1132 |
Inscriptions complémentaires : | 27-07-21 |
Date de l'enregistrement : | 1906-04-xx ? |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 82,9 |
Matériel employé au transfert : | Numark TT500USB, SME-Clément, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat |
Date du transfert : | 09-04-2015 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully (1841-1916). Enregistré avant 1916. Voir aussi mounetsully.com |
Texte du contenu : | La fille de Roland ; La France en ce siècle eut deux épées
La France en ce siècle eut deux grandes épées Deux glaives, l'un royal et l'autre féodal Dont les lames d'un flot divin furent trempées L'un a pour nom Joyeuse et l'autre Durandal Roland eut Durandal, Charlemagne a Joyeuse Sœurs jumelles de gloire, héroïnes d'acier, En qui vivait du fer l'âme mystérieuse, Que pour son œuvre Dieu voulut s'associer. Toutes les deux dans les mêlées Entraient, jetant leur rude éclair, Et les bannières étoilées Les suivaient en flottant dans l'air ! Quand elles faisaient leur ouvrage, L'étranger frémissant de rage, Sarrazins, Saxons ou Danois, Tourbe hurlante et carnassière, Tombaient dans la rouge poussière De ces formidables tournois ; Durandal a conquis l'Espagne ; Joyeuse a dompté le Lombard ; Chacune à sa noble compagne Pouvait dire : « Voici ma part ! » Toutes les deux ont, par le monde, Suivi, chassé le crime immonde, Vaincu les païens en tout lieu ; Après mille et mille batailles, Aucune d'elles n'a d'entailles, Pas plus que le glaive de Dieu ! Hélas ! la même fin ne leur est pas donnée : Joyeuse est fière et libre après tant de combats, Et quand Roland périt dans la sombre journée, Durandal, des païens fut captive là-bas ! Elle est captive encore, et la France la pleure ; Mais le sort différent laisse l'honneur égal, Et la France, attendant quelque chance meilleure, Aime d'un même amour Joyeuse et Durandal. |
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