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Titre :Historique des régiments de tirailleurs algériens, dit par le capitaine Alland, du 5e R.T.A.
Interprète(s) :Alland, capitaine
Genre :Discours de circonstance
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Marque de fabrique, label :Parlophone
Numéro de double-face :46801
Numéro de catalogue :114600
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Numark TT500USB, SME-Clément, pointe 2,0E sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat
Date du transfert :10-04-2015
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Coll. José Sourillan. Première Guerre mondiale, Grande Guerre, 1914-1918
Texte du contenu :Historique des régiments de tirailleurs algériens, dit par le capitaine Alland, du 5e R.T.A.

Les tirailleurs algériens

Les tirailleurs algériens constituent une des plus belles troupes de l'armée d'Afrique. Depuis bientôt cent ans, ils se sont illustrés sur tous les champs de bataille où a flotté le drapeau français. Ils y ont donné les preuves d'une fidélité inébranlable à leur devoir et de leur dévouement à la France. Ils continuent au Maroc, en Algérie, en Tunisie, au Levant et sur le sol français à servir avec éclat et à faire admirer en toute circonstance leur magnifique entrain, leur bravoure et leur solidité au feu. Voici en quelques mots l'historique de ces beaux régiments.Les tirailleurs indigènes sont régulièrement constitué à raison d'un bataillon par province par ordonnance du 7 décembre 1841. Ils portent le nom de la province et dérivent des formations organisées auparavant par les commandements locaux. Ces premiers bataillons de 1841 n'ont que quelques tirailleurs français, aucun gradé français en dehors des officiers, la moitié des emplois de lieutenants et sous-lieutenants étant réservés aux Indigènes.Le 13 février 1852, les trois bataillons sont formés à huit compagnies. La proportion des soldats français est limitée à trente par bataillon. Le 9 janvier 1855, il est formé dans chaque province un deuxième bataillon pouvant compter huit compagnies. Entre temps, un régiment composé de deux bataillons de neuf compagnies, dont une de dépôt, a été créé le 9 mars 1854 pour la campagne d’Orient. Le 10 octobre 1855, la fusion de ce régiment et des bataillons provinciaux donne naissance à trois régiments de tirailleurs algériens : 1er Alger, 2ème Oran, 3ème Constantine. Deux régiments provisoires tirés des trois régiments normaux sont formés pour la campagne d'Italie, le 26 mars et le 13 juin 1859, et licenciés respectivement le 20 juillet et le 13 août. Le 3 décembre 1882, il est créé pour la Tunisie douze compagnies mixtes (fantassins et cavaliers) provenant du dédoublement des compagnies franches formées l'année précédente. Les éléments d'infanterie de ces compagnies forment, le 14 décembre 1884, le 4ème régiment de tirailleurs. La loi du 23 décembre 1912 décide la constitution de douze régiments de tirailleurs indigènes, dont cinq sont réellement formés en 1913. La guerre de 1914-1918, qui donna le jour à des formations nouvelles, laissa subsister vingt-huit régiments de tirailleurs : Seize de tirailleurs algériens dont cinq en
France ; quatre de tirailleurs tunisiens dont un en France et un au Levant ; huit de tirailleurs marocains dont deux en France. Le 5ème régiment est l'un des plus beaux , il s'est distingué particulièrement au Maroc et pendant la Grande Guerre. Il a l'honneur de porter la fourragère. La fanfare et la nouba du 5ème régiment de tirailleurs qui comporte quatre-vingt exécutants sous la direction du tambour-major Laloze et du sergent-chef Malfait, chef de fanfare, vont exécuter quelques types caractéristiques de marches des tirailleurs.



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