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Titre : | Leur jour de gloire, 14 juillet 1919, poème - Le défilé de la victoire, 14 juillet 1919 |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Botrel, Théodore |
Interprète(s) : | Botrel, Théodore |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone |
Numéro de double-face : | K2155 |
Numéro de catalogue : | 231296-M |
Numéro de matrice : | Bs958II |
Date de l'enregistrement : | 1923-05-29 |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Numark TT500USB, SME-Clément, pointe 2,0E sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat |
Date du transfert : | 24-04-2015 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Coll. José Sourillan. Première Guerre mondiale, Grande Guerre, 1914-1918. Sur l'air de "Sambre et Meuse" et de la "Marseillaise", exécutés par un pianiste au fond de la salle. |
Texte du contenu : | Leur jour de gloire
Paroles : Théodore Botrel - Musique : Robert Planquette, Rouget de l'Isle( l'air de "Sambre et Meuse" et de la "Marseillaise") - Éditeur : Georges Ondet, Paris C'est le jour de l'apothéose Derrière leurs chefs à cheval Nos héros dans le matin rose Marchent vers l'arceau triomphal Déridant son front redoutable Voici Foch à l'œil sibyllin Pourquoi n'est-il pas connétable Notre moderne Du Guesclin ? Près de lui, Joffre, en qui s'incarne Le miracle du premier jour Alors qu'il fixa sur la Marne Son légendaire "demi-tour !" Voici l'ex-généralissime, Le vainqueur de Verdun, Pétain, Complétant le trio sublime Qui fixa, France, ton destin. Plus loin, un glaive sur sa manche Voici le sauveur de Nancy Castelnau, qui tient la revanche De ses deuils cornéliens Voici ceux qui changèrent en déroute Le dernier assaut du Kaiser, Maistre, Fayolle, Humbert, Degoutte Davenet, Gérard, Hirschauer Renarque et ses gars impassibles Terre et ses sombres artilleurs Estienne et ses tanks invincibles Duval et ses aviateurs Voici l'entraîneur énergique Au profil de César altier Mangin, le compagnon d'Afrique De Marchand et de Martier Voici cambrant sa fine taille, Gouraud, le martyr immortel Gouraud, l'ange de la bataille Jeune et beau comme un Saint-Michel Mais derrière eux brillent des armes Ce sont les poilus, taisons-nous Et l'on sent que la foule en larmes Est prête à tomber à genoux Car ils sont les grands anonymes Humbles soldats et caporaux Choisis parmi les plus sublimes De nos plus sublimes héros Sous sa grande arche triomphale Paris les regarde passer L'allure grave et martiale Si grands qu'ils devraient se baisser Ceux de Champagne, et du Bonhomme Ceux de la Meuse et de l'Artois Des Dardanelles, de la Somme Des Effarges et du Vauquois Ceux du Vartar, ceux de Dixmude Vont passer sous le bras levé De la Marseillaise de Rude Leur jour de gloire est arrivé ! Mais tout en chantant l'allégresse De ceux qui défilent là-bas Je songe aussi plein de tristesse À ceux qui ne défilent pas Je songe aux aveugles sans nombre Qui vont à tâtons devant eux Pour que la France en sa nuit sombre Pût voir clair par leurs jeunes yeux Je songe aux mutilés atroces Dont les saints moignons se tendront Toujours vers leurs bourreaux féroces Et pour jamais les maudiront Je songe à ceux qui sous la terre Dorment du sommeil de la mort Dans le grand charnier solitaire Qui va de l'Alsace à Nieuport À ceux qui loin de notre rive Dorment au fond dans leur vaisseau Ou bien voguent seuls en dérive À travers l'infini des eaux Et c'est pour que sur chaque tombe Sur chaque oublié, chaque mort Sur chaque aveugle aujourd'hui tombe Comme un petit brin d'ajonc d'or Que sur ma lyre armoricaine Je chante aussi de tout mon cœur Ceux-là qui furent à la peine Et qui ne sont pas à l'honneur |
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