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Titre :Évocation du bombardement à Ludwischaffen, le 26 mai 1915. Évasion de Louis de Goÿs de Mézeyrac en novembre 1917
Interprète(s) :Général Louis de Goÿs de Mézerac
Genre :Emission radiodiffusée
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Cassette audio d
Format :Cassette audio d'après disque Pyral
Marque de fabrique, label :Poste Parisien
Date de l'enregistrement :1936-11-22
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :4,75cm-seconde
Matériel employé au transfert :Sony TC-D5M, Marantz PMD671
Date du transfert :12-06-2015
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Coll. José Sourillan. Première Guerre mondiale, Grande Guerre, 1914-1918. Louis de Goys, "père du bombardement"
Texte du contenu :Évocation du bombardement à Ludwischaffen, le 26 mai 1915. Évasion de Louis de Goÿs de Mézeyrac en novembre 1917


- Vous considérez que ce bombardement de Ludwischaffen est l'action principale du bombardement pendant la guerre
- Ça n'est pas l'action principale, c'est la première grande action principale qui revêt son caractère d'importance du fait en particulier que l'on m'avait demandé d'aller atteindre la première fabrique de gaz asphyxiant que l'on connaissait être en Allemagne, établie dans les grandes usines de Ludwischaffen. On voulait montrer par là à l'ennemi que l'on avait décelé ses intentions et en second lieu on connaissait d'un service spécial qu'à quinze kilomètres au nord se trouvait une fabrique extra-secrète allemande dont l'attaque les a extrêmement surpris car ils pensaient bien qu'elles étaient ignorées complètement par notre commandement.
- Dans quelles circonstances vous avez été fait prisonnier, mon général ?
- J'ai été fait prisonnier de la manière suivante, c'est que, en arrivant au but, à Ludwischaffen précisément, le moteur... un de mes moteurs se mit brusquement à bafouiller. Et hélas ! je ne savais pas si cela provenait d'une erreur, d'une faute de la mécanique ou bien des obus qui évidemment nous avaient suivis pendant une grande partie du parcours de 250 km. En réalité, quoi que les Allemands aient prétendu que je fus descendu en combat aérien, j'ai plutôt tendance à croire que c'est par une faute de la mécanique.
- Mais vous avez réussi à vous évader dans des circonstances dramatiques.
- J'ai tenté pendant deux ans constamment de m'évader, j'ai eu des succès partiels dans des tentatives, j'en ai qui ont été arrêtées dès le début, d'autres qui se sont poursuivies assez loin, j'ai été jusqu'à la frontière de Suisse où j'ai été repris à une heure du matin par une patrouille allemande et j'ai fini après deux ans à m'échapper en traversant toute l'Allemagne et en traversant la frontière dans des conditions assez difficiles, la frontière du ...?... de la Hollande.
- Et pour cette évasion, vous étiez seul ?
- Pour cette évasion j'étais avec un camarade qui s'appelait Diamant-Berger, qui était un officier de réserve de l'Infanterie, qui parlait l'allemand et qui m'a beaucoup secondé dans mon évasion étant donné qu'il m'a remplacé dans toutes les circonstances difficiles où il fallait parler l'allemand. [...] En réalité il n'est resté qu'un seul appareil, c'est le mien.



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