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| Titre : | La fille de Roland ; Jadis et bien souvent | ||
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Henri de Bornier | ||
| Interprète(s) : | Paul Mounet | ||
| Genre : | Diction : théâtre | ||
| Fichier audio : | |||
| Photo(s) : |
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| Support d'enregistrement : | Disque | ||
| Format : | 35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) | ||
| Marque de fabrique, label : | Pathé | ||
| Numéro de double-face : | 4801 | ||
| Numéro de catalogue : | 1126 | ||
| Numéro de matrice : | 92155-RA | ||
| Inscriptions complémentaires : | 05-06-13 | ||
| Date de l'enregistrement : | 1906-04-xx ? | ||
| Instruments : | Déclamation, diction, monologue | ||
| État : | Exc++ | ||
| Vitesse (tours/minute) : | 89,4 | ||
| Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 5.0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat | ||
| Date du transfert : | 26-11-2015 | ||
| Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully (1841-1916). Enregistré avant 1916. Voir aussi mounetsully.com. Coll. MMP, Médiathèque musicale de Paris, fonds Jean-Marie Poilvé, ressource apportée par Frédérick Sully | ||
| Texte du contenu : | La fille de Roland ; Jadis et bien souvent
Jadis, et bien souvent, devant ce palais même, Des ennemis, jetant au Christ leur vil blasphème, Des seigneurs sarrazins, prince, émir, tour à tour, Venaient me défier en face de ma cour ; C'étaient Balant, Jonas, Ferragus, et tant d'autres . « Francs chevaliers ! disais-je en regardant les nôtres, « Le ciel de Mahomet réclame ses élus, Tâchez qu'avant ce soir il en ait un de plus ! » Ils me répondaient tous par un seul cri : Montjoie ! Et l' un d'eux, souriant, tranquille, plein de joie , Olivier ou Renaud ou Roland, descendait Dans l'arène où le noir Sarrazin attendait. Dur combat ! Le païen, s'élançant de la terre, Horrible, rugissant comme fait la panthère, Surprenait, terrassait parfois le paladin ; Mais le bon chevalier se relevait soudain, Et, quand il revenait vainqueur sous l'oriflamme, Je ne sais quel orgueil royal m'entrait dans l'âme ! Ah ! ces jours de fierté jamais ne reviendront ; À la gloire j'étais, je dois être à l'affront ! Ô Roland ! ô Roland ! quelle honte est la mienne De voir ta Durandal dans cette main païenne ! |
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