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Titre :Oedipe Roi : imitation de Mounet-Sully par Jacques de Féraudy
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Sophocle
Interprète(s) :de Féraudy, Jacques
Genre :Diction : théâtre
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Marque de fabrique, label :Odeon International talking machine Co.m.b.H.
Numéro de catalogue :111323
Date de l'enregistrement :1912
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Stanton 150, SME-Clément, pointe 2.0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat
Date du transfert :26-11-2015
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Coll. MMP, Médiathèque musicale de Paris, fonds Jean-Marie Poilvé, ressource apportée par Frédérick Sully
Texte du contenu :Oedipe roi ; imitation de Mounet-Sully


Ô vous qui suppliez, si vous voulez m'entendre
Et contre le fléau m'aider à vous défendre,
Témoin de vos douleurs, je puis les soulager.
Étranger à ce crime, à l'oracle étranger,
N'ayant aucun indice, en cette ombre profonde,
Je crains d'errer longtemps si l'on ne me seconde.
Moi, citoyen nouveau de l'antique cité,
Voici donc, ô Thébains, voici ma volonté :
Celui de vous qui sait par la main de quel homme
Ce fils de Labdacus a péri, je le somme
De me révéler tout, de ne rien déguiser !
Qu'il parle ! — Mais, rebelle à mon ordre suprême,
Craignant pour un ami peut-être, ou pour lui-même,
Si l'homme qui pourrait parler ne parle pas,
Apprenez le destin que j'attache à ses pas !
Quel qu'il soit, je défends à tout ce qui respire
Dans cette région soumise à mon empire,
De parler à cet homme, opprobre des mortels,
De l'admettre au foyer, de l'admettre aux autels,
De souffrir qu'avec nous jamais il sacrifie,
Et qu'il trempe sa main dans l'eau qui purifie !
Mais tous, de vos maisons, loin du seuil paternel,
Comme un fléau vivant chassez le criminel !
Je le maudis, qu'il ait ou n'ait pas de complice :
Dieux ! que ses jours proscrits ne soient qu'un long supplice !
Et si je consentais qu'à mon propre foyer
Il vînt jamais s'asseoir, — puissent me foudroyer
Les maux que ma prière appelait sur l'infâme !
Voici donc, ô Thébains, tout ce que je proclame,
Pour moi, pour Apollon, pour ces champs dévastés
Que les moissons, hélas! et les dieux ont quittés.



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