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Étant jeune à présent et pleine d'espérance
Tu te laisses bercer par la douce assurance
Que toujours dans ta vie un chemin sans rocher
À ta vue s'offrira sans jamais le chercher
Mais tel n'est pas le cas. Quitte cette croyance
Et mets dans le travail ta seule confiance
Et tu verras alors ton chemin s'aplanir
Au bout de ce chemin tu verras l'avenir
Vers toi tendre ses bras et te laisser contente
Mais on n'a pas ce choix lorsqu'on est inconstante
Il faut lutter toujours sans jamais se lasser
Et lorsqu'on a fini toujours recommencer
Je souhaite, Mimie, que ton front s'environne
Bientôt du fier laurier, de la même couronne
Que l'on voit sur tous ceux dont le travail fut grand
Enfin je veux finir et je brise ma lyre
Car je ne voudrais pas qu'au lieu d'un doux sourire
Voir monter sur ta lèvre un mécontentement
Un marque d'ennui en parlant longuement
Et je m'arrête, ici mon discours se termine
Mais avant d'arrêter la course de ma mine
Je te redis encore et surtout, souviens-t'en
Que de ta vie, Mimie, tu cours dans le printemps
Je souhaite en un mot que cette saison belle
Se continue pour toi, qu'elle soit éternelle
Et que tes jours, Mimie, loin de l’anxiété
S'écoulent dans la joie et la félicité
Je connais une fleur, tu la connais de même
Et cette fleur est jeune et tout le monde l'aime
Peut-être que j'en fais autant, moi
Et cette fleur, Mimie, c'est toi