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Titre : | Souvenances | |||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Richard, Émilien | |||||
Interprète(s) : | Richard, Émilien | |||||
Genre : | Enregistrement privé | |||||
Fichier audio : | ||||||
Photo(s) : | ||||||
Support d'enregistrement : | cylindre | |||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||||
Date de l'enregistrement : | 1904 | |||||
Instruments : | Déclamation, diction | |||||
État : | Exc++, monter | |||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Pathé sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat | |||||
Date du transfert : | 21-01-2016 | |||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Voir les autres cylindres gravés en amateur par Émilien Richard | |||||
Texte du contenu : | Souvenances
C'était un soir d'été, la lune à l'horizon Argentait de ses feux la mousse du gazon Nous nous étions assis au bord de la Durance Et nous laissions nos cœurs palpiter d'espérance ............................................. enchanteur On y vivait heureux, y goûtant le bonheur Le ...........grouillait d'hôtes ... sur la rive Et le gémissement de la vague plaintive Qui roulait dans son lit profond et limoneux D'énormes blocs de pierre et des rochers nombreux Venaient se joindre alors au gémissant murmure Que faisait le zéphyr soufflant dans la ramure Néanmoins un grand calme avec majesté Planait dedans les airs de cette nuit d'été Faiblement éclairés par les feux de la lune Les arbres projetaient leur ombre sur la dune Et suivant l'impulsion que leur donnaient les vents Ils ressemblaient parfois à des spectres mouvants Le ciel était semé d'étoiles admirables Qui formaient dans la nuit des sillons innombrables Vénus et Jupiter, ces deux mondes en feu Dessinaient nettement leur disque dans les cieux À de certains endroits où l'onde était limpide La lune se mirait dans la nappe liquide Et semblables à l'argent que l'on sort des creusets Sous l'éclat des rayons, les ondes rougissaient Soudain le rossignol entonna la romance Qu'il aime à répéter lorsque le jour a fui Les accents de sa voix s'élevaient en cadence Et remplissaient les airs de cette belle nuit Que l'on était heureux près de cette Durance Où tout contribuait à donner le bonheur Où l'âme se .... de douce espérance Où le chant des oiseaux retroussait le cœur Mais hélas ! cette joie dont notre âme était pleine S'évanouit soudain car tout à coup la plaine S'emplit de notes .... ... que le clocher tinta Lorsque ce fut fini, l'écho les répéta Oh ! l'heure du repos à de courts intervalles Venait d'emplir les airs de ses notes égales Et pareil au berger appelant son troupeau À l'heure où s'est éteint le céleste flambeau Le clocher appelait de cette voix monotone Au repos, chers amis, écoutez, l'heure sonne À ce pressant appel il fallut obéir ................................ officieux ....................... à se dire adieu Ensuite... |
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