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Titre : | Le devoir | |||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Gavel, Eugène ; Bénech, Ferdinand-Louis ; Telly, Vincent | |||
Interprète(s) : | Rigaux, Lucien | |||
Fichier audio : | ||||
Photo(s) : | ||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||
Format : | Amberol | |||
Marque de fabrique, label : | Pathé | |||
Numéro de matrice : | 4M-17089 | |||
Date de l'enregistrement : | 1909 | |||
Instruments : | Orchestre acc. | |||
État : | Exc++ | |||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2,7CT sur sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 7kHz | |||
Date du transfert : | 13-06-2016 | |||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | |||
Texte du contenu : | Le devoir
Création : Dona (1909) - reprises : Resca, Manel, Niglé, Domal, Beauvais, Sario, Léonce, D'Arrens, L. Coté, Désiré L., Dorbec, Gérald, Lucil Mérys, Lucien RIgaux Paroles : Louis Bénech, Vincent Telly - Musique : Eugène Gavel - Éditeur : Les chansons de Louis Bénech, Paris (1909) C'était encore une toute naïve enfant Qui n' connaissait qu' les jupons d' sa maman Lui, c'était un jeune peintre un peu bohème À toutes les femmes il disait : Je vous aime Mais le hasard, ce grand maître du monde L'un pour l'autre les avait désignés La moustache brune frôla la nuque blonde Sans b'soin du maire ils furent bien vite mariés Dans ses bras gentiment Le soir en la berçant Quand parfois elle était soucieuse Il lui disait : Enfant R'gretterais-tu ta maman ? Près de moi n'es-tu donc pas heureuse ? J'arriv'rai certain'ment Je gagn'rai de l'argent Et ce s'ra pour toi, ma p'tite maîtresse Oui mais, en attendant Profitons d' nos vingt ans Puisque c'est notre seule richesse Pendant six mois ce fut la lune de miel Ils se croyaient toujours au septième ciel Au salon même le peintre eut une médaille Quand d' sa maîtresse il vit grossir la taille Il dit alors : J' veux mon indépendance Pour arriver il faut ça maintenant R'tourne chez ta mère, j' t'écrirai, pars, bonne chance ! Et la petite partit en sanglotant Ne pleure pas, mon enfant Lui dit sa vieille maman L'abandon, c'est notre loi commune Pourquoi faut-il toujours Croire aux serments d'amour Que l'on fait un soir au clair de lune ? Les hommes sont des menteurs Qui jouent avec nos cœurs Et souvent, sans pitié, broient nos âmes Mais pourquoi blasphémer N'est-ce pas pour pleurer Que le bon Dieu créa la femme ? Le temps passa, le peintre est arrivé Il se souvint d' celle qu'il avait aimée Partout il cherche et découvre son adresse Joyeux, il part revoir l'ancienne maîtresse Je te retrouve, dit-il, j' t'aime comme avant Elle pleurait lorsque tout doucement Un beau bébé vint entrouvrir la porte Elle se leva et dit, pâle comme une morte : Il faut vous en aller Je vous ai oublié Voyez-vous ce joli bébé rose ? Afin de l'élever Un autre a travaillé Et pourtant c'était bien votre chose J' suis mariée désormais C'est parce qu'un autre a fait C' qui était votre devoir à vous-même Que pour moi maintenant C'est lui l' père d' votre enfant Et je le respecte et je l'aime ! |
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