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Titre : | Le mariage à Vaugratin |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Guéteville, Louis ; Maader ; Dupuy |
Interprète(s) : | Lack, Paul [Léopold Postieau] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | A78043 |
Numéro de matrice : | PO932 |
Date de l'enregistrement : | 1910 c. |
Instruments : | monologue, orchestre acc. |
État : | Exc, usé |
Vitesse (tours/minute) : | 72 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0CT sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6,5kHz, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 04-10-2016 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le mariage à Vaugratin
Création : Claudius (1897 à la Scala) - reprises : Plébins, Dranem, Paul Lack, Ardiss Paroles : Maader, Dupuy - Musique : Louis Guéteville, Maader - Éditeur : Louis Guéteville, Paris (1897) Mes enfants, je r'viens d'un mariage Comme vraiment y en a pas des tas Et pour vous en dire davantage J' parl'rai d' la mairie jusqu'au r'pas {Parlé :} Ah ! ah ! si vous aureriez vu c'te noce, un vrai mariage de la haute ! D'abord, le marié travaille sur une grande échelle, il est peintre en bâtiment. Quant à la future, elle est géante dans les fêtes foraines et son père est gardien d' la tour Eiffel. Voyez, c'est pas d' la crotte de biche. Moi qu'étais invité en qualité d' premier témoin, j' m'avais habillé tout à neuf des pieds à la tête d'occasion. Quatre sous d' saindoux sur la tir'lire, je r'luisais comme un soleil, j'aurais voulu être à ma f'nêtre pour m' voir passer. Dix heures dégoulinaient à ma bassinoire que j'arrivais au domicile des condamnés. Le marié m'a présenté son beau-père, un homme qu'a une médaille de sauv'tage. Paraît qu'un jour il a sauvé l' manillon en jouant à la manille. Enfin, y avait toute la famille, jusqu'au p'tit frère du marié qu'était d' la noce et qui pleurait tout l' temps, même que j'y ai dit : Mon p'tit ami, faut pas pleurer comme ça, quand on est grand, ça rend vilain. Il m'a répondu : Ah ! eh ben, t'as rud'ment dû pleurer dans l' temps parce que t'es pas beau, toi, maint'nant. Oh ! oh ! oh ! V'là l' marié qui m' présente une femme qu'on aurait dit l' diplodocus. Eh ben, j' y dis, en faut d' l'avoine pour nourrir c'tte femme-là ! Il m' répond : C'est ma belle-sœur, j' te la donne comme cavalière. Oh ! ben, mon vieux, qu' j'y fais, elle est trop grosse, j'en veux pas, j' vas être forcé d' faire deux voyages, j'en emmèn'rai une moitié à la mairie et l'autre moitié à l'église, hé ! Voulant m' mettre bien avec elle, j' lui dis : Comment qu' tu t'appelles ? - Palmyre, qu'elle m' répond. - Eh ben, Palmyre, veux-tu m' permettre que j' vous offre quelque chose ? Elle a accepté. Nous descendons chez l' bistro, j'y dis : Eh ben, qu'est-c' que tu prends ? - Une grenadine à la chartreuse. En sortant, j' lui ai offert mon bras, j'avais l'air d'une gousse d'ail qui trimballe un gigot, ah ! Enfin, après la cérémonie, on est partis au restaurant d' la Guenon sans queue. Y avait un m'nu épatant : Potage à la curé Trécy, des aubergistes au gratin, des pieds d' mouton à la poudrette et trois plats d' viande dont deux d' légumes. Ah ! pis, y avait un fromage épatant, ah ! un fromage qui a fait l'admiration de toute la noce, il était bien apprivoisé, il est v'nu tout seul sur la table. Y avait des desserts avariés… enfin, c'était un gueul'ton bien compris, y avait des vins extraordinaires, des vins de Bonnet de nuit, du Santé million, du Santé fesses, du vin d' la Veuve Cliquot qu' ça sautait à en éborgner la lune. Et v'là ma voisine de droite qui s' lève en disant : À pu, je vais vous chanter quelque chose. Et elle commence : Saluez ! saluez ! c'est l'amour qui passe… Oh ! toi, l'amour, que j' m'écrie, eh ben, t'as rien une sale caf'tière, par exemple, ah ! Là-d'ssus, la d'moiselle d'honneur nous a chanté : Rendez-moi ma patrie ou laissez-moi mourir. Oh ! rendez-lui sa patrie et qu'elle crève tout d' suite ! que j' m'écrie. Là-d'ssus, toute la noce a chanté en chœur : D' Bell'ville à la chaussée d'Antin On n'a jamais eu, c'est certain Quéqu' chose d'aussi chic, d'aussi bien Que le mariage à Vaugratin |
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