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Titre : | Voyage dans une caisse |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Nicolaïe, François ; Rimbault, Eugène ; Belhiatus |
Interprète(s) : | Vilbert |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Marque de fabrique, label : | Disque Ideal Symphonie - B - Beka record |
Numéro de catalogue : | 9087 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6,5kHz, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 04-10-2016 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Voyage_dans_une_caisse
Paroles : Eugène Rimbault, Belhiatus - Musique : François Nicolaïe - Éditeur : Émile Meuriot - Paris (1898) Ah ! lala ! bon sang, quelle affaire Qui m’est encore arrivée là ! Sacré voyage que je viens d’ faire Il n’ m’arrive que des coups comme ça Je d’vais aller pour une semaine Chez nous à Benêt près d’Yvetot Les copains m’ disent : Tu peux sans peine Y aller sans qu’ ça t’ coûte un pélot J’ dis : Vrai, ah ! si ça s’ peut, j’ régale Alors ils m’ font payer un coup Et puis ils m’ disent : Tiens, v’là une malle Mets-toi dedans, tu s’ras bien comme tout Tu respireras par la p’tite fente On va t’envoyer comme colis Et pour une somme insignifiante Ce soir, tu seras dans ton pays Me v’là donc dans un tas d’ bagages Une demi-heure la tête en bas Je m’ dis : I’ commence bien, l’ voyage Mais ça fait rien puisque j’ paie pas J’entends dire : Ça, c’est pas fragile Nous pouvons l’ fiche n’importe comment Clac ! me v’là sur le côté pile Vlan ! D’ l’autre côté je m’ casse une dent On me porte dans l’ fourgon aux bagages Et près d’ ma tête on vient fourrer Un colis rempli d’ vieux fromages Bon, que j’ dis, j’ai d' quoi respirer Et puis sur ma tête on vient mettre Un panier d’ lapins au milieu Je m’ disais à chaque kilomètre : C’est-y que je pue ou bien qu'il pleut ? Enfin, l’ soir, j’arrive à la gare Ah ! ça touche à la fin, qu’ je m’ dis On m’ colle par terre sans crier gare Mais personne réclame le colis Alors on m’ porte à la consigne J’ dis : Vlan, en voilà pour longtemps Les copains, ils se sont trompés d' ligne J' vas finir mon congé là-dedans Y a pas que je m’ dis, mon vieux frère Faut qu’on m’ouvre, j’ vas étouffer J’ meurs de soif et puis du contraire Alors je crie à tout casser L’ chef de gare ouvre ma boutique Et m’ dit : Qu’ faites-vous là, mon garçon ? Ben, dame ! vous voyez, que j' réplique J’ai mes huit jours de permission L’ gendarme de la gare, il s’empresse De m’ fiche au bloc immédiatement Ça fait qu'on m' retirait d’ la caisse Pour me mettre à la boîte maintenant Et puis l' comble, c’est qu’ la Compagnie Elle a eu l’ toupet de me r’tenir L’aller-retour de Normandie Disant qu' j’avais pris le train de plaisir |
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