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Titre : | Un homme fichu |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Trébitsch, Alexandre |
Interprète(s) : | Claudius [Maurice Jouet] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone |
Numéro de catalogue : | GC-31310 |
Numéro de matrice : | 7301o |
Date de l'enregistrement : | 1907 |
Instruments : | monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 73,6 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 3,2E sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6 kHz, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 05-10-2016 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Complainte de l'âge vieillissant |
Texte du contenu : | Un homme fichu
Paroles et musique : Alexandre Trébitsch, Georges de Nola- Éditeur : Pourny , Paris (1900) Y a pas d'illusions à s' faire Mais on décline avec le temps Le cœur, les sens, le caractère On sent bien qu'on n'a plus vingt ans Ainsi, t'nez, moi qui vous cause Je me souviens y a encore dix ans J'avais une petite gueule toute rose J'étais gentil et séduisant Y a même cinq ans, c'est pas une colle Si vous m'aviez vu en cal'çon J'avais deux jolies p'tite guibolles Et j'étais frais comme un poisson T'nez, y a deux ans, l' jour de ma noce Ma femme elle-même n'en r'venait pas J'avais des nénés comme une gosse Et du p'tit duvet sur les bras Mais, t'nez, y a seul'ment six s'maines J' vais vous conter d' boniment J'avais l' dos blanc comme d' la porc'laine Et l' dessus des pieds égal'ment Eh ben, maint'nant j' peux plus faire d'épate Voyez comme on change en peu d' temps J' suis gonflé, j'ai du poil aux pattes Et rien n' va plus pour le restant Ah ! ça y est, j' peux l' dire entre nous J' suis un homme fichu et v'là tout ! Pour les femmes, c'est la même affaire Ah ! j' perds aussi sur c't article-là Ça n' biche plus, y a plus rien à faire Et j'en suis pas plus fier pour ça Ainsi, t'nez, y a dix ans à peine C'est inouï c' que j'étais d'mandé J'avais des maîtresses par centaines J 'étais total'ment débordé Y a même cinq ans, t'nez si c'est bête J' pouvais pas mettre mon nez quéqu' part Sans qu' toutes les jeunes filles perdent la tête Et m' courent après sur le boul'vard Y a deux ans, que l' diable m'emporte ! J' leur inspirais tell'ment d' passion Que l' matin en ouvrant ma porte J'en trouvais sur mon paillasson Mais, t'nez, y a encore six s'maines Chez moi c'était un paradis J'en avais au moins deux douzaines Et ça m' coûtait pas un radis À présent, voyez quelle détresse J'ai beau m'y prendre artistement Quand j' veux avoir une maîtresse Faut qu' j'aille au bureau d' plac'ment Ah ! ça y est, j' peux l' dire entre nous J' suis un homme fichu et v'là tout ! |
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