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Titre : | Hymne à la République |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Simon, Lambert ; Mesnil, André |
Interprète(s) : | Claudius [Maurice Jouet] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Gramophone |
Numéro de catalogue : | GC-31312 |
Numéro de matrice : | 7308o |
Date de l'enregistrement : | 1907 |
Instruments : | monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 73,6 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0E sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6 kHz, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 05-10-2016 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Ancien Régime = gabelle ; République = impôts, contributions indirectes : tabac, cibiches, alcool, bougies, cartes à jouer, portes et fenêtres, vélos, octrois, pari mutuel... Noblesse, seigneurs, barons, rupins, ouvriers, purotins, assistance publique. Justice, avoué, avocat, huissiers, juge, greffier, notaire, plaideurs... Accompagnement sur l'air de "Charles VI ; guerre aux tyrans" |
Texte du contenu : | Hymne à la République
Paroles : André Mesnil - Musique : Lambert Simon - Éditeur : V. Puigellier et A. Bassereau, Paris [1901] Succombant sous le poids des habits séculaires Notre France chérie était près de périr Les tyrans, sans souci des haines populaires Gouvernaient et pillaient suivant leur bon plaisir Le Quatorze Juillet, date à jamais sacrée Le peuple, se levant d'un élan noble et fier Abattit à ses pieds la Bastille abhorrée Et fit un citoyen de l'esclave d'hier Ainsi que nos aïeux, poussant ce cri magique : Mort aux tyrans ! Gloire à la République ! Les rois pressuraient le peuple sous la gabelle inique On nous a maintenant supprimé les impôts On perçoit bien quéqu' droits sur le tabac, les cibiches L'alcool, les bougies, les cartes, les vélos Ah ! y a bien les portes et fenêtres, la taxe sur le balayage L'impôt sur les citrons et l'impôt personnel Ah ! y a l'impôt sur les sièges, sur les héritages Les octrois et l'impôt sur le pari mutuel Mais ça, au moins, c'est des impôts démocratiques ! Mort aux tyrans ! Gloire à la République ! La Justice, autrefois, était une chose ruineuse Et les procès duraient quelquefois très longtemps Aujourd'hui, elle se montre au moins aussi soigneuse Mais les procès durent plus d' cinq ou dix ans Et quand on a seulement soldé les honoraires De l'avoué, de l'avocat, de l'huissier, du greffier Avec les menus frais de messieurs les notaires La Justice est gratuite, y a plus rien à payer Et le plaideur peut se les caler avec des briques ! Mort aux tyrans ! Gloire à la République ! Avant quatre-vingt-neuf, c'était vraiment pas chouette Y avait des gros barons, des seigneurs, des rupins Qui, tout en ne faisant rien, gagnaient des tas de galette Et d'autres qui turbinaient tout le temps pour crever de faim Heureusement qu'aujourd'hui c'est une autre paire de manches Tout le monde a du travail et gagne de quoi se nourrir L'ouvrier met la poule au pot tous les dimanches Y a plus de purotin ni de misère à secourir On met de l'argent de côté à l'Assistance Publique ! Aussi : Mort aux tyrans ! et gloire à la République ! |
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