Paroles : Belhiatus - Musique : Raphaël Beretta , Émile Spencer - Éditeur : Société anonyme, Paris (1900)
Je suis prêt, messieurs !
Vous êtes une frêle fleur
(Ah ! c'est moi, ça !)
Vous êtes une frêle fleur,
Ô ma charmante
Si votre taille a de l’ampleur
(Ampleur et fleur, est-ce riche, hein !)
Qu’on me démente
(Démente, charmante... c’est de moi, ça vient de là)
Et que je vous trouve jolie,
Oui, je vous aime à la folie
Laisse-moi baiser tes cheveux
Je le veux.
(J'ai fait aussi un opéra comique, les paroles bien entendu, mais je m'entends pas très bien avec les musiciens. Je vais vous dire d'abord les paroles et vous chanterez après, vous verrez la différence)
Quand je suis sous la voûte d’un temple
Ah ! vieux Salomon, roi béni,
En toi qui pus donner le grand exemple
Je mets mon espoir infini !
Oh ! oui, car quand à ton règne je pense,
Je m’écrie : Va, cher, à toi les cieux
Gloire à tes pouvoirs, ta puissance,
Gloire à tes festins fameux !
(Alors vous allez voir avec la musique. Allez !)
Quand je suis saoul sous la voûte d’un temple
Ah ! vieux salaud, Salomon, roi béni,
En toi qui pus donner le grand exemple
Je mets mon nez, mon espoir infini !
Oh ! oui, car quand à ton règne je pense,
Je m’écrie : Vach', va, cher, à toi les cieux
Gloire à tes poux, tes pouvoirs, ta puissance,
Gloire à tes fesses, à tes festins fameux !
Rimanus, poète chansonnier dans ses œuvres