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Titre : | On s'est connu sur la banquise |
Interprète(s) : | Lérier, Monette |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 30 cm aiguille (enregistrement électrique) |
Lieu d'enregistrement : | Lille |
Marque de fabrique, label : | Pyral 47239 |
Date de l'enregistrement : | 1947 ? |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 3,2ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 6 kHz, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 05-10-2016 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | On s'est connu sur la banquise
On s'est connu sur la banquise Au printemps, un jour de verglas Moi, je revenais de l'église Lui, il allait chez le bougnat On s'est regardé face à face D'abord ça a jeté un froid Et puis on a rompu la glace Même au Pôle Nord on n'est pas d' bois J' lui ai dit : J'attends l'arc-en-ciel Il m'a dit : Eh ben, moi, chérie Qu'est-ce que tu crois qu' j'attends dans c' fichu pays ? Ben, j'attends l' dégel ! {Refrain :} Les beaux dimanches du Pôle Nord Je m'en souviens toujours encore Dans son traîneau il m'a emm'née J'avais tout l'air d'une grande traînée {Parlé : D'une grande traînée, vous avez compris ?... Passons !} Près d' lui je m' faisais toute petite On se disait des mots d'amour En effeuillant des stalactites Un peu, beaucoup, foll'ment, toujours ! Et le soir même, il m'a avoué Qu'il logeait un isba meublé (*) Qu'il était légèr'ment sanguin Et livreur chez Félix Potin Chez lui j' l'ai suivi sans rien dire Il m'a installée gentiment Et maint'nant il m'apprend à lire De l'alphabet morse, naturell'ment Toot tolou toot toot Il me comble de ses présents Il m'offre des rennes par douzaines Si bien qu' dans l' pays à présent C'est moi qui suis la reine des rennes {Parlé : La reine des rennes, vous avez recompris ? Alors, repassons !} Je l'ai soigné comme un marmot L' jour où il a attrapé chaud {Refrain :} Les beaux dimanches du Pôle Nord Je m'en souviens toujours encore On allait manger sur la glace Tous les deux au bord d'une crevasse Autour de nous, les otaries Jouaient à plonger dans la mer Et puis quoi, mon Dieu, c'est la vie enfin ! On voyait l'iceberg à l'envers C'était mon homme, j'étais sa femme Et on s'aimait avec tant d' flamme Qu' la neige fondait autour de nous On se r'trouvait au fond d'un trou On s'est aimé la nuit entière C'est-à-dire pendant six longs mois Mais à l'aube quand r'vint la lumière Et là il était loin de moi D'puis longtemps il pensait sans trêve À partir sous des cieux meilleurs Car il poursuivait un grand rêve Il voulait être agriculteur Mais au Pôle Nord, vous le savez Y a pas d' champ d' blé à moissonner {Refrain :} Sombre dimanche du Pôle Nord Baigné des larmes de mon corps Je l'attendais, l'âme ulcérée En cueillant des marrons glacés Mon cœur était froid comme la bise Je l' réchauffais à la chaleur Communicative des banquises Mais ça n' vaut pas un radiateur Il est r'venu tout d' même ici Il avait eu l' mal du pays Et puis, dans les champs de Norvège Il a fait le r'tour à la neige Le retour à la naquenaquenaque.... (*) igloo eût été plus logique (erreur de la chanteuse ?) |
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