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Titre : | Le bandit corse |
Interprète(s) : | Monette Lérier |
Genre : | Reportage - concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 30 cm aiguille (enregistrement électrique) |
Lieu d'enregistrement : | Lille |
Marque de fabrique, label : | Pyral 47239 |
Date de l'enregistrement : | 1947 ? |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 3,2ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 6 kHz, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 05-10-2016 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le bandit corse
Appuyé tout contre l'écorce D'un immense palétuvier Il était beau, mon bandit corse Bien plus beau qu'un gendarme à pied Dans ses grands doigts forts et noueux Prenant sa poudre d'escopette Il rechargeait son arme à feu En criant : Gare aux alouettes ! C'était un bandit d'honneur Qu'avait voulu venger sa sœur On dit qu'il a pris le maquis Mais on n'a jamais su à qui Sur son cœur y avait : Corsica Son son sein droit : Vieni vieni Plus bas, on lisait : Vendetta ! Encor plus bas : Tino Rossi À cette heure de désœuvrement Pour s' faire la main, il tuait l' temps C'était un bandit d'honneur Qu'avait voulu venger sa sœur Il savait pas c' que c'est qu' les larmes C'était un chasseur étonnant Il avait raté trois gendarmes Quatre facteurs et un passant Quand il fonçait dans le maquis Pour chasser du gibier peut-être Il chassait tout l'après-midi Et il ram'nait un garde champêtre C'était un bandit d'honneur Qu'avait voulu venger sa sœur La première fois que je le vis J'ai eu peur de ses gros sourcils Je frissonnais, j'étais inquiète Il me regardait de travers Ah ! ben, un bandit n'est pas un poète Sans ça il m'aurait dit des vers Il m'a juré de m'épouser Dès qu'il aurait fait d' faux papiers C'était un bandit d'honneur Qui en avait gros sur le cœur Je l'ai aimé toute la nuit Toute la semaine, tout le trimestre Mais son cœur était plein d'ennui Il méprisait les joies terrestres Il est mort un soir d'avril Tué sans lutte et sans combat Par une fièvre typhoïde Compliquée d'un peu d'eczéma C'était un bandit d'honneur Qu'avait voulu venger sa sœur Y avait de la lune sur sa peau Il sentait bon le vieux mégot C'était un travailleur de force Qui allait en s'affaiblissant Il est mort en disant : Ça s' corse Et ça s'est corsé, forcément On rencontre des gens bizarres Dans le maquis comme dans les gares C'était un bandit d'honneur Heureus'ment, il avait qu'une sœur ! |
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