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Titre : | Le sous-marin, lettre d'un officier de marine à sa femme |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Gabaroche, Gaston ; Gaël, Roland ; Dalbret, Paul [Auguste Paul Van Trappe] |
Interprète(s) : | Dalbret, Paul [Auguste Paul Van Trappe] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | A73382 |
Numéro de matrice : | FO1193 |
Date de l'enregistrement : | 1910-1911 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 80 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,7E sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe ffrr, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 08-10-2016 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. La partition donne pour titre "Le petit sous-marin, lettre d'un officier de marine à sa femme" |
Texte du contenu : | Le sous-marin
Création : Paul Dalbret (1910) - reprises : Marcelly, H. Alberty Ma chère femme, quand je fus capitaine D'un sous-marin, te rappelles-tu mon bonheur ? Risquer sa vie tous les jours de la semaine Pour un marin, c'est un poste d'honneur Mais à l'instant, après une plongée Vient d' se produire un choc sourd et profond La coque du p'tit navire s'est allongée Comme une bête morte par dix-huit mètres de fond Mes matelots ont, sitôt l'abordage, Poussé des portes, clos des compartiments Et quand j'ai dû compter mon équipage Nous étions six, six enterrés vivants Nous attendons ici depuis des heures Je crois entendre un bruit, des glissements Ah, c'est l' sous-marin, c'est lui qui grince Et pleure sur les rochers où l' déplacent les courants Personne ici n'a perdu son courage Mes matelots sont de rudes gars, vraiment Seul le plus jeune se cache le visage Et tombe à genoux en appelant sa maman Ah, les braves gens ! Il faut que j' les embrasse Devant l' danger, plus d' grades, on est égaux Mais moi, je compte chaque minute qui passe Est-ce qu'on viendra nous tirer d' ce tombeau ? La provision d'oxygène s'épuise Une heure encore et ce sera l' néant On n' souffre pas, on dirait qu'on se grise Dans les oreilles, on a des bourdonnements À nous tuer, l'asphyxie qui s'apprête Vient de terrasser un de mes matelots Je l'ai couché doucement et sous sa tête Comme oreiller, j'ai placé le drapeau Sous le navire, on passe des haussières Il est trop tard, c'est mon tour de mourir Mes compagnons sont étendus par terre Morts un par un, ils ont l'air de dormir Ma chère femme, c'est à toi que je pense Tout est fini, voilà, c'était le destin On donne sa vie simplement pour la France Au fond d' la mer, dans un p'tit sous-marin |
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