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Titre : | La marche des vieux beaux | |||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Delormel, Lucien ; Poncin, Eugène ; Briollet, Paul ; Mortreuil, Félix | |||||
Interprète(s) : | Gabin [Ferdinand Joseph Moncorgé] | |||||
Genre : | Café-concert | |||||
Fichier audio : | ||||||
Photo(s) : | ||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||||
Numéro de catalogue : | 675 | |||||
Date de l'enregistrement : | 1898-1899 | |||||
Instruments : | piano acc. | |||||
État : | Exc | |||||
Vitesse (tours/minute) : | 140 | |||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6kHz | |||||
Date du transfert : | 15-02-2017 | |||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | |||||
Texte du contenu : | La marche des vieux beaux
Chansonnette créée par Polaire aux ambassadeurs Paroles de Briollet et Mortreuil, musique de Del-Poncin Chantée par Gabin Sitôt que le printemps s'amène Et fait renaître les bourgeons, Sur le boul'vard de la Mad'leine Les vieux beaux r'luqu'nt les cotillons Ils veul'nt aimer chaque beauté Croyant r'trouver un' nouvell' sève, Mais hélas! ils n'ont que le rêve Et jamais la réalité Car ils manquent de solidité. Bien culottés, Bien cravattés En pal'tot noisette ou mastic Ils vont à p'tits pas Comme les gagas, Ça n'empêche pas qu'ils aient du chic. Le dos voûté L'air éreinté Ils emboîtent comm' de vieux lapins Les petits trottins Minois mutins Qui sortent de leurs magasins Quand ils invitent une cocodette En cabinet particulier, Le vin leur tapant sur la tête Ils ne tardent pas à roupiller. La bell' leur barbotte leur pognon Pendant qu'ils dorm'nt dans leur assiette Ils s'éveill'nt n'ayant plus d'galette; Il n'leur rest' qu'une indigestion Et dans la poche un tir'bouchon ! Bien culottés, Bien cravattés En pal'tot noisette ou mastic Ils vont à p'tits pas Comme les gagas, Ça n'empêche pas qu'ils aient du chic. Le dos voûté L'air éreinté Ils emboîtent comm' de vieux lapins Les petits trottins Minois mutins Qui sortent de leurs magasins Le soir ils vont dans les coulisses Rendr' visite aux dam's de ballet Aux figurant's, aux p'tites actrices Ils pinc'nt la taille et le mollet. Pendant quatre heur's ils s'gèl'nt les pieds Pour attendre une petit' choriste Que leur soulèv' le machiniste Ou que leur souffle le pompier En les traitant d'vieux moutardier Bien culottés, Bien cravattés En pal'tot noisette ou mastic Ils vont à p'tits pas Comme les gagas, Ça n'empêche pas qu'ils aient du chic. Le dos voûté L'air éreinté Ils emboîtent comm' de vieux lapins Les petits trottins Minois mutins Qui sortent de leurs magasins Dans le boudoir de nos mondaines Au moyen de bijoux et d'fleurs, Ils obtienn'nt des plus inhumaines La grâce de quelques faveurs. Ils pos'nt leurs gants sur le piano, Retir'nt leur perruqu', leur flanelle Puis dis'nt en battant d'la prunelle: Pass'-moi l'élixir Godineau ! Mais on les appel' gros fourneaux ! Bien culottés, Bien cravattés En pal'tot noisette ou mastic Ils vont à p'tits pas Comme les gagas, Ça n'empêche pas qu'ils aient du chic. Le dos voûté L'air éreinté Ils emboîtent comm' de vieux lapins Les petits trottins Minois mutins Qui sortent de leurs magasins |
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