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Titre : | Chacun son service | |||
Interprète(s) : | Vaunel, Ernest Louis | |||
Genre : | Café-concert | |||
Fichier audio : | ||||
Photo(s) : | ||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||
Format : | Concert - Stentor (enregistrement acoustique) | |||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||
Marque de fabrique, label : | Bettini | |||
Date de l'enregistrement : | 1900-1903 | |||
Instruments : | piano acc. | |||
État : | Exc | |||
Vitesse (tours/minute) : | 120 | |||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Pathé sur Ortofon, Bellari VP530 : courbe flat | |||
Date du transfert : | 18-06-2017 | |||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Police, Préfet, préfecture, fonctionnaires, fonction publique | |||
Texte du contenu : | Chacun son service
Paroles : Louis Damaré - Musique : Pierre Doubis - Éditeur : Sulzbach - Paris (1898) Ce matin, je viens d'être victime D'un vol qu'on peut dire audacieux Car sans me laisser un centime On m'a pris cent francs, j' suis furieux Alors, pour qu'on me rende justice Et pour qu'il arrête le voleur J'avise un agent de police En lui disant avec chaleur Je vous en prie, monsieur l'agent Arrêtez donc cet homme viv'ment Et gentiment l'agent m' répond : Vous m' dérangez, ah ! quel aplomb Faut pas me prendre pour un novice Je sais c' que c'est qu' faire mon service Je ne m'occupe, c'est l' règlement Que de mon arrondissement Mais avant qu' votre voleur s'évade Plaignez-vous à mon camarade J' le r'mercie et r'prenant ma course Je me dirige vers l'autre agent J' lui dis : On a vidé ma bourse J' vous prie d'arrêter c' délinquant Il voulait m' poser une xxx magique (??) L'agent m' répond : Je vois c' que c'est Vous voulez m' faire marcher, bernique ! Aussi bien qu' vous, on la connaît J'insiste mais lui, changeant d' ton Me dit en levant son bâton : Je vous répète que j' comprends votre cas Les crimes, ça n' me r'garde pas Faut pas me prendre pour un novice Sachez que j' connais mon service Pour vous, vraiment c'est un malheur Car pour arrêter votre voleur Je n' connais pas la procédure Moi, je n'arrête que les voitures J' m’incline et sans rien dire, je file Parcourant toujours le boul'vard Au coin d'une rue, d'un pas agile Je r'joins un autre agent sans r'tard Entre ses mains j' dépose ma plainte Mais il me r'garde en me disant : Taisez-vous, j' connais cette complainte Je ne m'occupe pas du passant Puis, agitant un drapeau vert Il ajoute, me r'gardant d' travers : Essence, pétrole (??), fermez votre bec Soyez poli, 'spèce de blanc-bec Faut pas me prendre pour un novice Mieux qu' vous je connais mon service Pour ce p'tit vol, 'spèce d'empoté Voyez le chef de la Sûr'té Allez, rompez ! grand imbécile Je n'arrête que les automobiles Lestement, prenant une voiture J'arrive bientôt devant l' palais Je m'élance dans la préfecture Afin d' parler à m'sieur l' préfet Je lui dis les faits d'une voix sourde Il me dit : Vous faites un joli paquet Pouviez-pas l' dire, 'spèce de gourde ? Les vols, c'est l'affaire du Parquet Sur ce, je m' sauve, ah ! quel malheur Sans avoir pincé mon voleur Une autre fois, si j' suis volé Et pour ne plus être roulé Comme je m' suis fait beaucoup trop d' bile Je laiss'rai mon voleur tranquille Car, m'adressant à des agents Je viens d'apprendre à mes dépens [variante : Je viens de voir à mes dépens] Qu'à la préfecture de police Chacun y fait bien son service |
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