Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil  

Tout champ :
   

 

Titre :La France bouge
Interprète(s) :Poujade, Pierre
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement électrique)
Marque de fabrique, label :La voix du peuple. Union et fraternité, Saint Céré (Lot)
Numéro de double-face :I
Numéro de catalogue :LSP 5376
Date de l'enregistrement :1953
Instruments :discours politique
État :Exc+
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,7E sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe Columbia : passe-bas 8kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :01-07-2017
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Mouvement politique, poujadisme. À ne pas confondre avec "La France bouge" de Maurice Pujo… Sur l'air de : Compère Guilleri, Savez vous planter les choux, […] Il court il court le furet, La boulangère a des écus, Gentil coquelicot, La bonne aventure
Texte du contenu :La France bouge


Il était un p'tit homme
Qui s'appelait Poujade, mes amis
Il s'en fut à la chasse
À la chasse aux impôts, les poli-li-li
Les valents-ten-ten
Les polyvalents furent tout surpris
Les feras-tu, les feras-tu, les feras-tu mouri ?

- Ça a commencé tout simplement un beau soir de juillet en 1953 à Saint-Céré.
- Pierre Poujade, libraire, conseiller municipal, ancien combattant et père de famille vient aider son collègue Frégeac à se défendre contre les polyvalents.
- Les polyvalents dont le slogan pourrait être :
Savez-vous piquer les sous
À la mode, à la mode
Savez-vous piquer les sous
À la mode de chez nous ?
- Ah ! oui alors, ils savent les piquer, les sous !
- Parce que des abus de toutes sortes sont commis par des dirigeants irresponsables, les ministres des finances font la gratte.
- Gaspillages, commissions, fonctionnaires inutiles, nationalisations, tout contribue à appauvrir la France !
Pauvre France, on profite de toi
En se riant de ta misère
Mais à présent que tu vis dans l'émoi
Tu réagis en suivant Pierre
- Oui, Pierre, Pierre Poujade c'est le résultat des excès de la Quatrième République.
- Ainsi que l'écrivait Balzac, l'impôt a des limites naturelles en dehors desquelles un peuple doit se lever pour vivre ou se coucher pour mourir.
- Et le peuple se lève !
- Il y a longtemps, pour recevoir des ministres, on leur offrait des guirlandes.
- Maintenant, on les enguirlande !
Ils courent, ils courent les préfets
Les préfets et les ministres
Ils courent, ils courent dans les prés
Dans les prés pour se cacher
- À propos des préfets, il y en a 250 en France
- Eh ben, ça fait cher la roue de secours !
- Pour payer cela et toutes les fautes coupables, on écrase les artisans, les commerçants sous le poids des impôts.
La boulangère a des écus
Que le percepteur gère
La teinturière a des écus
Que le percepteur gère
- Tous, toutes sont pressurés par le fisc
- Avec cynisme, les percepteurs chantent :
Gentil p'tit impôt, mesdames
Gentil p'tit impôt nouveau
- D'impôt en impôt, les petits sont ruinés
- L’État ruine la nation.
Nous sommes de bons garçons
De bonne figure
Qui passons pour des citrons
Que l’État pressure
Mais nous en avons assez
Et bientôt devra cesser
La bonne aventure, ô gué
La bonne aventure
- Il fallait un Poujade pour démolir tout cela !
- Et si ces messieurs voulaient démolir Poujade, il leur faudrait réaliser le poujadisme. C'est pourquoi avec Fraternité Française la France bouge !
Si vous voulez qu' ça change
Venez, venez tous à l'Union !



Permalien : http://www.old.phonobase.org/11181.html

  Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil