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Titre :Le disque souvenir – Le seul ayant l'imprimatur de l'autorité diocésaine de Bayeux et Lisieux - Pensées de Ste Thérèse de Lisieux, d'après ses écrits. Extrait de ses écrits choisi par M. l'Abbé Duboscq, directeur du Grand Séminaire de Bayeux, dit par Mme Madeleine Renaud, Sociétaire de la Comédie-Française et son partenaire. Enregistrement Polydor. Disque non commercial, agent exclusif "Radio-Fer". Disque n°1, 1ère face A
Interprète(s) :Renaud, Madeleine
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement électrique)
Marque de fabrique, label :Polydor
Numéro de catalogue :5914 1/2 BXP
Date de l'enregistrement :1934
Instruments :diction
État :Exc+
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,7E sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe Columbia : passe-bas 8kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :01-07-2017
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Religion catholique, éducation. Considérations morales
Texte du contenu :Le disque souvenir – Le seul ayant l'imprimatur de l'autorité diocésaine de Bayeux et Lisieux - Pensées de Ste Thérèse de Lisieux, d'après ses écrits. Extrait de ses écrits choisi par M. l'Abbé Duboscq, directeur du Grand Séminaire de Bayeux, dit par Mme Madeleine Renaud, Sociétaire de la Comédie-Française et son partenaire. Enregistrement Polydor. Disque non commercial, agent exclusif "Radio-Fer".

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus est apparue comme un astre éblouissant. Le Ciel l'a donnée à la terre pour rappeler que la vertu n'a pas besoin d'être éclatante pour êtr solide et même héroïque. Voici quelques passages de sa vie écrite par elle-même et comment elle s'y pris pour obtenir de son père la permission d'entrer au carmel de Lisieux.
- Ah ! que de luttes intimes n'ai-je pas souffertes avant de parler ! Cependant il fallait me décider. J'allais avoir quatorze ans et demi. Six mois seulement nous séparaient encore de la belle nuit de Noël et j'étais résolue d'entrer au Carmel à l'heure même où l'année précédente j'avais reçu ma grâce de conversion. L'après-midi, en revenant des Vêpres, je trouvai l'occasion désirée. Mon père était allé s'asseoir dans le jardin ; et là, les mains jointes, il contemplait les merveilles de la nature. Son beau visage avait une expression toute céleste, je sentais que la paix inondait son cœur. Sans dire un seul mot, j'allai m'asseoir à ses côtés, les yeux déjà mouillés de larmes. Il me regarda avec une tendresse indéfinissable, appuya ma tête sur son cœur et me dit : « Qu'as-tu, ma petite reine ? Confie-moi cela... » Puis, se levant comme pour dissimuler sa propre émotion, il marcha lentement, me pressant toujours sur son cœur. À travers mes larmes je parlai du Carmel, de mes désirs d'y entrer bientôt ; alors il pleura lui-même ! Toutefois, il ne me dit rien qui pût me détourner de ma vocation ; il me fit simplement remarquer que j'étais encore bien jeune pour prendre une détermination aussi grave; et, comme j'insistais, défendant bien ma cause, mon incomparable père avec sa droite et généreuse nature fut bientôt convaincu. Nous continuâmes longtemps notre promenade ; mon cœur était soulagé, papa ne versait plus de larmes. Il me parla comme un saint. Puis s'approchant d'un mur peu élevé, il me montra de petites fleurs blanches, semblables à des lis en miniature ; et, prenant une de ces fleurs, il me la donna, m'expliquant avec quel soin le Seigneur l'avait fait éclore et conservée jusqu'à ce jour. Je croyais écouter mon histoire tant la ressemblance était frappante entre la petite fleur et la petite Thérèse. Je reçus cette fleurette comme une relique ; et je vis qu'en voulant la cueillir, mon père avait enlevé toutes ses racines sans les briser : elle paraissait destinée à vivre encore dans une autre terre plus fertile. Cette même action, papa venait de la faire pour moi, en me permettant de quitter, pour la montagne du Carmel, la douce vallée témoin de mes premiers pas dans la vie.


Poésie que sainte Thérèse de Lisieux composa à l'âge de vingt-trois ans, deux mois après qu'elle eût ressenti dans son corps la première touche de la mort.

Jeter des fleurs.

Jésus, mon seul amour, au pied de ton calvaire
Que j'aime, chaque soir, à te jeter des fleurs !
En effeuillant pour toi la rose printanière,
Je voudrais essuyer tes pleurs !

Jeter des fleurs !… c'est t'offrir en prémices
Les plus légers soupirs, les plus grandes douleurs.
Mes peines, mon bonheur, mes petits sacrifices :
Voilà mes fleurs.

Seigneur, de ta beauté mon âme s'est éprise ;
Je veux te prodiguer mes parfums et mes fleurs,
En les jetant pour toi sur l'aile de la brise,
Je voudrais enflammer les cœurs !

Jeter des fleurs ! Jésus, voilà mon arme
Lorsque je veux lutter pour sauver les pécheurs.
La victoire est à moi ; toujours je te désarme
Avec mes fleurs !

Les pétales des fleurs caressant ton Visage
Te disent que mon cœur est à toi sans retour.
De ma rose effeuillée, ah ! tu sais le langage
Et tu souris à mon amour…

Jeter des fleurs ! redire tes louanges,
Voilà mon seul plaisir sur la rive des pleurs.
Au ciel j'irai bientôt avec les petits anges
Jeter des fleurs !

Voici comment elle rendit à Dieu sa belle âme, n'ayant vécu sur terre que vingt-quatre ans, dont neuf s'écoulèrent dans le silence du carmel.

À 7 heures et quelques minutes, notre pauvre petite martyre, se tournant vers sa Mère Prieure, lui dit : «Ma Mère, n'est-ce pas l'agonie ?… Ne vais-je pas mourir ?…» — «Oui, mon enfant, c'est l'agonie, mais Jésus veut peut-être la prolonger de quelques heures.» Alors, d'une voix douce et plaintive : «Eh bien… allons… allons… oh ! je ne voudrais pas moins souffrir !» Puis, regardant son crucifix : «Oh !… Je l'aime !… Mon Dieu, je… vous… aime ! ! !»



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