Paroles : H. Mareu - Musique : Achille Flament - Éditeur : Édouard Jouve - Paris (1908)
Quand il la connut, c’était un dimanche
Ils avaient vingt ans
C’était le printemps
Et partout les fleurs recouvraient les branches
Par un beau dimanche
Le cœur plein d’amour, la folie en tête
Il sut gentiment
Par de doux serments
S'emparer du cœur d' la jolie fillette
Mutine et coquette
Et le soir, comme l'angélus sonnait
À Myosotis, le galant chantait :
{Refrain :}
Myosotis mignonne
Petite fleur d’amour
Mon cœur, je vous le donne
Conservez-le toujours
Par l'angélus qui sonne
Hymne éternel d' amour
Myosotis mignonne
Je veux t’aimer toujours
Leur roman d’amour ne fut qu’un beau rêve
De tendres serments
Et de jours charmants
Dans lesquels la vie s'écoula trop brève
Ce ne fut qu'un rêve
Myosotis d’amour ferma ses paupières
Un soir de Noël
Et s’en fut au ciel
Laissant son amant , ses folles chimères
Dans une prière
Et le soir, comme la cloche sonnait
Le chant des morts, seul, l’amant murmurait :
{Refrain :}
Myosotis mignonne
Petite fleur d’amour
Mon cœur, je te le donne
Conserve-le toujours
Le glas funèbre sonne
La fin de notre amour
Myosotis mignonne
Sois mon dernier amour