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Titre : | Une idylle à Saint-Ouen |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Spencer, Émile ; Disle, Fernand ; Joullot, Eugène |
Interprète(s) : | Dona, Gaston [Gaston Théodore Boudon] |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 97350 |
Numéro de matrice : | xP4704 |
Date de l'enregistrement : | 1909 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 74 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 1,5ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 26-11-2017 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Alphonse, le Don Juan de la rue du Poteau, Nana, gigolette, partis à Saint-Ouen : moules marinières et pommes-frites, chevaux de bois, escarpolette, passent devant le misérable convoi mortuaire d'un enfant pauvre, bouquet de violettes. Pauvreté, misère, lutte sociale |
Texte du contenu : | Une idylle à Saint-Ouen
Paroles : Fernand Disle, Eugène Joullot - Musique : Émile Spencer Alphonse était un gars costaud Don Juan de la rue du Poteau Nana c'était sa gigolette L' cœur sur la main, mais mauvaise tête Un jour de printemps les amants À Saint-Ouen s'en allèrent gaiement S' régaler sous les clématites D' moules marinière et de pommes frites Ils prirent le café puis dix fois Ils tournèrent sur les chevaux d' bois Ensuite on vit la gigolette Planer sur une escarpolette Fatigués, enfin, mais réjouis Les amants revenaient sur Paris Quand ils virent, allant au cimetière Un convoi d'enfant. Ah ! Misère ! Dans une comète, un cercueil blanc Deux croque-morts se trimbalant Et personne derrière le pauv' gosse Pas même un chien ! Ah, c'était atroce ! Alors Alphonse dit à Nana "Ben, quoi ! L' laissons-nous partir comme ça ?" Puis il retira sa casquette Elle se signa, la gigolette Et les amants, tous deux d'accord Accompagnèrent le petit mort En chemin, Nana fit emplette D'un simple bouquet de violettes Et lorsque dans l' trou froid et nu On descendit l' gosse inconnu Nana j'ta les fleurs dans la terre En murmurant "Pauv' gosse ! J' remplace ta mère !" |
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