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Titre : | Autorité et sentiment |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Borel-Clerc, Charles ; Mortreuil, Félix |
Interprète(s) : | Dona, Gaston [Gaston Théodore Boudon] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 97352 |
Numéro de matrice : | xP4711 |
Date de l'enregistrement : | 1909 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 72 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe ffrr, passe-bas 6,5kHz : Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 26-11-2017 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. La clémence d'un garde champêtre de village : "… c'est pourtant un délit que l'bon juge punit… c'est entendu : j'ons rien vu !…" Ivresse publique, couple adultère, vol de roses dans un presbytère, pour l'enterrement d'un indigent, pauvreté, misère, lutte sociale |
Texte du contenu : | Autorité et sentiment
Paroles : Félix Mortreuil - Musique : Charles Borel-Clerc- Éditeur : E. Joullot - Paris (1906) Je suis l’ garde-champêtre du village Le représentant de la loi Quéque fois je vois sur mon passage Un ivrogne qui ne va pas droit J’ lui dis : Tu n’ sais plus ton adresse Tu t’en vas d’un pas chancelant Tu connais la loi sur l’ivresse J’ peux t’arrêter mais fous-moi l’ camp {Refrain :} C’est entendu : j’ons rien vu ! C’est pourtant un délit Que l’ bon juge punit J’ pourrais t' dresser contravention Et t’aurais d' l'amende, mon garçon Mais comme j' suis point une méchante bête Et qu’ t’as une brave femme et puis une fillette Qui n'ont point d' pain quand toi t'as bu Rentre chez toi, tu n' te tiens pus C’est entendu : j’ons rien vu ! En traversant un champ d’avoine Dimanche soir, j'entends un boul'ment Et j’ vois la femme du père Antoine Que l' voisin embrassait longuement Pitié, me crie cette créature Grâce pour moi, n’ verbalisez pas Car si mon homme sait l’aventure D'un coup de hache, il me tuera {Refrain :} C’est entendu : j’ons rien vu ! Je dois vous dire pourtant Que vous êtes dans mon champ Et c'est un cas très immoral J’ devrais dresser procès-verbal Mais comme j’ suis point une méchante bête Ça m’ rappelle mes anciennes conquêtes Et puis, si ton homme est cocu Ma foi, ça n’ f’ra jamais qu’un d’ pus C’est entendu : j’ons rien vu ! En f’sant ma tournée ordinaire Hier, j' vois un gamin délabré Qui volait dans le presbytère Les plus belles roses du curé Voleur, j’y dis, t'as ton affaire L’ galopin m’ dit : N’ m’arrêtez pas C’est pour les porter à p’tite mère Qui dort dans l’ cimetière qu’est là-bas {Refrain:} C’est entendu : j’ons rien vu ! C’est pourtant un délit Que d’ prendre le bien d’autrui J' devrais t’ dresser procès-verbal Et t’envoyer d’vant l’ tribunal Mais comme j' suis point une méchante bête J' te f'rai point d'ennui pour quèques fleurettes Viens chez moi, y a du lilas blanc Ben, t’en porteras à ta p’tite maman C’est entendu : j’ons rien vu ! |
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