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Chanté par Mary Boyer, Maréchal, Weber, Paul Lack
Paroles : Armand Sylvestre - Musique : Luigi Denza - Éditeur : G. Ricordi et Cie, Milan
Maréchal :
Nina, le ciel est pur, le jour se lève :
C’est le matin.
Suis-moi, laisse courir, baisant la grève,
Ton pied mutin.
Là-bas, à l’horizon qui nous attire
Comme un aimant.
Le flot tour à tour monte et se retire,
Traître et charmant.
Nina ! Nina !
Comme ce flot-là,
Nina ! Nina !
Comme ce flot-là
L’amour s’en vient, l’amour s’en va !
L’amour s’en vient, l’amour s’en va !
Comme ce flot-là,
L’amour s’en vient, l’amour s’en va !
Nina, le ciel est clair, la brise est douce :
C’est le printemps.
Suis-moi, viens admirer parmi la mousse
Les lis flottants.
Là-bas, tout est en fête et l’oiseau chante
Aux rameaux verts ;
Pourtant, un jour viendra l’heure méchante
Des longs hivers !
Nina ! Nina !
Comme ce temps-là,
Nina ! Nina !
Comme ce temps-là
L’amour s’en vient, l’amour s’en va !
L’amour s’en vient, l’amour s’en va !
Comme ce temps-là,
L’amour s’en vient, l’amour s’en va !