 |  |
 |  |
 |
Vieille chanson recueillie chantée par Charlus (1910), Germain Landry (1911), Murielle Murger
Paroles : Georges de Nola - Musique : Zed - Éditeur : Marcel Labbé, Paris (1908)
Un jour que père Boniface
Dans le carême allait prêcher
Sur son chemin près de lui passe
Guillot qui venait de pêcher
Le villageois offre au bon père
Une anguille, friand morceau
Et tout près de monter en chaire
Le moine accepte le cadeau (x 2)
Emporté par la gourmandise
Boniface n'a pas songé
Que tout le monde est dans l'église
Et du poisson reste chargé
Mais que faire de cette anguille ?
Vite il trouve un moyen fort bon
Et par-dessous sa souquenille
Il l'attache avec un cordon (x 2)
Ensuite il monte dans la chaire
Croyant son poisson bien caché
Il parle haut, d'un ton sévère
Dont tout l'auditoire est touché
Bientôt l'anguille frétillante
Qu'il n'avait su bien attacher
Agita sa robe mouvante
Et donna beaucoup à penser (x 2)
D'abord les mamans sont surprises
Les fillettes baissent les yeux
Tout le monde dans l'église
Trouva cet objet scandaleux
Ouvrant alors sa houppelande
Il leur fit ainsi la leçon :
Vous croyez que c'est de la viande
Non, mesdames, c'est du poisson (x 2)
- - - -
Version sur cylindre (enregistrement amateur) :
Un jour notre bon Boniface
Sur le carême allant prêcher
Quand par hasard près de lui passe
Guillot qui venait de pêcher
Guillot qui venait de pêcher
Le villageois offre au bon père
Une anguille, excellent morceau
Quoique près de monter en chaire
Le moine accepte le cadeau
Quoique près de monter en chaire
Le moine accepte le cadeau
Excité par la gourmandise
Boniface n'avait pas songé
Que tout le monde est à l'église
Et du poisson il reste chargé
Et du poisson il reste chargé
Mais l'anguille frétillante
Qu'il n'avait pu bien enlacer
Agite sa robe mouvante
Et donne beaucoup à penser
Agite sa robe mouvante
Et donne beaucoup à penser
D’abord, les mamans sont surprises
Les fillettes baissent les yeux
On rit ; le moine est dans les crises
En voyant l’objet scandaleux
En voyant l'objet scandaleux
Il relève sa houppelande
Et leur fait ainsi la leçon :
Vous croyez que c’est de la viande ?
Mais non, mesdames, c’est du poisson
Vous croyez que c’est de la viande ?
Mais non, mesdames, c’est du poisson
par grand-père ..?.. en janvier 1904