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Titre : | Le chemineau ; acte 5 scène 10 : Ah ! Bon noël à toi, surtout, qui vas t'éteindre ! | |||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Xavier Leroux ; Jean Richepin | |||||||
Interprète(s) : | Duparc | |||||||
Fichier audio : | ||||||||
Photo(s) : | ||||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||||||
Format : | Inter (enregistrement acoustique) | |||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||||||
Marque de fabrique, label : | Pathé | |||||||
Numéro de catalogue : | 2790 | |||||||
Numéro de matrice : | 10774 | |||||||
Instruments : | déclamation | |||||||
Couleur de la pâte : | noir moulé | |||||||
État : | Exc++ | |||||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6kHz | |||||||
Date du transfert : | 12-10-2018 | |||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Drame en cinq actes créé au théâtre de l'Odéon le 16 février 1897 | |||||||
Texte du contenu : | Le Chemineau, Jean Richepin, dernière scène, acte 5, scène 10
Ah ! Bon Noël à toi surtout, qui vas t'éteindre ! Et tu l'auras, ton bon Noël ! Car c'est d'atteindre La fin de tes longs jours vécus en travaillant, Et de l'atteindre ainsi, brave homme au coeur vaillant ! Sa respiration est calme. Point de fièvre ! Ils reviendront à temps pour cueillir sur sa lèvre Et son dernier baiser et son dernier soupir. Il ne semblera pas mourir, mais s'assoupir Doucement, dans les bras des êtres chers qu'il aime. C'est la fin qu'il mérite et le paiement suprême D'avoir usé sa vie à soutenir la leur. L'ai-je gagné, moi ?... Non... Je serais un voleur De mourir ainsi !... Moi, je suis un grenipille, Un vagabond, un hors-la-loi, hors-la-famille, Un qui, dans ses haillons de gueux pour tout linceul, Saura partir ainsi qu'il partit toujours, seul, Sans parents, sans amis, sans rien, sans qu'il redoute De mourir comme il a vécu, sur la grand'route. Voici la cloche ! On sort de l'église. Adieu, vieux ! Tes aimés vont venir pour te fermer les yeux. Je les aime aussi, moi !... Mon gas !... Pauvre Toinette !... Fuir sans leur dire adieu ! Ho !... Mais, si je m'arrête, Si je les revois, je... je ne partirai pas ! Je dois partir. Adieu, Toinette !... Adieu, mon gas!... Ah ! Qu'à leur souvenir tout mon coeur s'illumine ! Et toi, suis ton destin ! Va, chemineau, chemine ! Texte complet sur : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k296962/f163 |
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