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Titre : | Évocation de l'école clermontoise et de la peinture de Basse-Auvergne, par M. Tesonnier, peintre, médaille d'or du salon des artistes de la peinture française 1947 |
Interprète(s) : | Tesonnier ; H.J. Sarta |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 30 cm aiguille (enregistrement électrique) |
Lieu d'enregistrement : | Pont-de-Vaux, France |
Marque de fabrique, label : | Pyral alu – fabriqué pour la Radiodiffusion et télévision françaises |
Date de l'enregistrement : | 1953 |
Couleur de la pâte : | discours |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,7ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe ffrr, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 13-10-2018 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Évocation de l'école clermontoise et de la peinture de Basse-Auvergne, par M. Tesonnier, peintre, médaille d'or du salon des artistes de la peinture française 1947
- Vous êtes, monsieur Tesonnier, le représentant le mieux qualifié des peintres clermontois pour nous parler de la peinture de notre Basse-Auvergne. - Il faut dire avant toute chose que l'Auvergne a depuis longtemps une école vivante d'arts plastiques. - Vous voulez sans doute parler de cette école du début du XIXème siècle qu'illustrèrent des Georges et Maria. - Et dont on peut voir les toiles au musée de Clermont. - En quelle année commencèrent nos salons régionaux ? - En 1863 il y eu la première exposition clermontoise et d'autres suivirent régulièrement. À l'une d'elles, on remarqua les toiles très prometteuses d'un jeune diplômé qui devait être quelques années plus tard le célèbre industriel Édouard Michelin. - Voilà au moins un début original pour un industriel. Mais plus près de nous et après la guerre de 1914, il me semble qu'une école de coloristes s'est manifestée à Clermont. - Et dont Busset fut le principal représentant mais on peut citer à côté Taillandier, Pérouse, Angeli, Jaffeux et tant d'autres. - Mais, vous-même, quelles sont vos conceptions personnelles en peinture ? - Ma conception artistique a peut-être ceci d'original dans le temps où nous sommes qu'elle comporte d'abord une éthique. Car je ne conçois pas qu'il puisse y avoir de beauté sans morale. L'ouvrage vaut ce que vaut l'homme. Si l'un est vil, l'autre est laid. Pour moi c'est un axiome. - Vous avez raison de parler d'originalité car, à notre époque, bien rares sont les artistes qui s'inquiètent d'une éthique. - Quant à ma conception esthétique en ce qui concerne la peinture, je n'apprendrai rien en disant qu'elle est pour moi un mode d'expression dont l'élément est la couleur. Elle accède à l'esprit par le sens de la vue mais aussi devrait-on pouvoir dire par le sens commun. Je réclame de la peinture une universalité, condition de sa pérennité ; je la voudrais accessible à l'esprit de tout homme intelligent et je me range à côté de Poussin pour exiger que sa fin soit la délectation. - En quelle année avez-vous obtenu la médaille d'or du salon des artistes français ? - Au salon de 1937. - Quel était votre envoi ? - C'était d'abord un portrait de mon fils puis deux natures mortes. - Oui, tout le monde sait que vous êtes un portraitiste et même le portraitiste des personnalités. Et nous n'avons pas oublié le grand portrait du Cardinal Verdier non plus que cette fameuse leçon d'anatomie qui décore notre école de médecine. - Ces tableaux marquent pour moi une époque dans ma carrière mais je vous avoue que mes recherches actuelles s'orientent les unes vers l'équilibre de la composition, les autres vers la vibration de la couleur. |
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