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Titre : | Histoire de chanter, émission de Jacques Bedos, diffusion Radio-Alger du 17 octobre 1952 | ||
Interprète(s) : | Georges Ulmer | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : | |||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 30 cm aiguille (enregistrement électrique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Pont-de-Vaux, France | ||
Marque de fabrique, label : | Pyral alu – fabriqué pour la Radiodiffusion et télévision françaises | ||
Date de l'enregistrement : | 1952-10-17 | ||
État : | Exc | ||
Vitesse (tours/minute) : | 33 | ||
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,7ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe ffrr, Cedar X declick, decrackle | ||
Date du transfert : | 13-10-2018 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Face 1 et 2 ensemble. On trouve le nom de Jean-Marie Arnoux écrit en capitales sur l'étiquette | ||
Texte du contenu : | Histoire de chanter, émission de Jacques Bedos, diffusion Radio-Alger du 17 octobre 1952
Une fantaisie radiophonique de Jacques Bedos qui vous sera présentée par Jean-Marie Arnoux avec les voix de Georges Ulmer, Yvette Giraud, Jean Bretonnière et Charles Trenet. Les hommes cherchent l’Éden sur terre, le pays idéal où ils pourront couler des jours heureux. Le [...]. On ne sait pas. Peut-être parce qu'ils ont chanté tous les pays du monde. Mais, me direz-vous, c'est uniquement histoire de chanter. Ils n'en pensent pas un mot. Pourtant chacun sait trouver les mots qu'il faut pour parler de sa petite ville. Quand je revois ma petite ville Son vieux clocher, ses toits poudreux Et ses rues claires et tranquilles Je trouve tout ça merveilleux Je connais toutes les maisons Sur chaque visage j' peux mettre un nom Et là, loin des plaisirs futiles Loin du bruit et loin des rumeurs Quand je revois ma petite ville Je trouve un peu d' bonheur Là c'est l' café de la mairie Et ses manilleurs éternels Ici l' kiosque où l'harmonie L'été joue du Waldteufel Quand je revois ma petite ville Je croise l'adjoint, le facteur Le mendiant qui tend sa sébile Devant l'église "À vot' bon cœur" Et les vieille filles d'un air piquant Derrière les stores font des cancans Ah ! que la vie semble facile Ah ! que le temps me paraît court Quand je revois ma petite ville J' voudrais y rester toujours Vers la gare les gens se pressent À l'heure du train de Paris Et le dimanche à la grande messe On trouve tous les amis Quand je revois ma petite ville J'ai beau me répéter tout bas "Comme elle y en a des cents, des mille" Aucune ne vaut celle-là Quand vient le soir et tout s'éteint Tous les grillons chantent au lointain Chacun rejoint son domicile Et peu à peu sous le ciel d'or Comme une enfant sage et docile Ma petite ville s'endort Vous voyez bien qu'il n'en pense pas un mot, Georges Ulmer, puisqu'il chante aussi bien, peut-être mieux, les charmes de Paris. Tous les jours, je pense à Paris Je m' vois sous la pluie Dans les rues de Pigalle Mes amis dans les p'tits bars Les av'nues, les grands boul'vards Une femme que l'on rencontre un soir par hasard Tous les jours, je vois ma maison Je sens un frisson En pensant aux voyages Qui m'emmènent si loin, si loin De ma ville, de mon p'tit coin De Paris qui semble si lointain Parfois ailleurs le ciel est gris Mais ce n'est pas le gris de Paris Le monde entier m'est familier Mais mon cœur appartient ici Aussi Tous les jours, je pense à Paris Je pense à Clichy Bois d' Boulogne et Vincennes C'est banal pour vous, tout ça Mais pour ceux qui n' sont pas là Tous ces noms sont des souv'nirs De tant de chansons Oui, tous les jours on pense à Paris Et quand vient la nuit Nous voyons les lumières De Montmartre, Champs-Élysées Élégance, amour, beauté Tourbillon d'esprit Chez nous, à Paris Ô mon amour Alors, ma petite ville ou Paris ? Il faudrait se décider, Georges Ulmer ! Surtout qu'on se souvient fort bien que vous appréciiez tout autre chose il n'y a pas si longtemps. Les rues de Copenhague Où je courais enfant Sont des souvenirs vagues Qui viennent de temps en temps Me parler de l'école Où j'étais le dernier Et la petite Paule Qui était ma première fiancée La bicyclette verte Qu'on m'avait offerte Le jour de mes dix ans Le train électrique Les jouets mécaniques Les cadeaux de papa et maman Les rues de Copenhague Semées de parapluies Dans les cafés, les blagues Autour d'une bière du pays Me rappelant ces temps heureux J'ai des larmes plein les yeux J' suis ému comme une fille Revoyant ma famille Qui l' dimanche me promenait tout joyeux Dans les rues de Copenhague Quelqu'un me dit "Goddag" Mes souvenirs sont vagues Mais j' crois qu' ça veut dire "Ça va" Les cloches carillonnent C'est Noël et tout est blanc Et dans la neige, la bonne Est tombée en se pressant Le soir est venu L'Armée du Salut Chante dans les carrefours Et sur les traîneaux On voit les poulbots Qui s'amusent dans tous les faubourgs Vieille ville de mon enfance Tu restes dans mon cœur Mais c'est quand même en France Que j'ai trouvé le bonheur Que j'ai trouvé le bonheur Mais Georges Ulmer n'est pas le seul à hésiter ainsi. Tenez, Yvette Giraud affirme dans cette chanson de Jacques Larue... Avril au Portugal, À deux c'est idéal, Là-bas si l'on est fou, Le ciel l'est plus que vous Pour un sentimental L'amour existe t-il Ailleurs qu'au Portugal En Avril ? Le soir sous mes yeux clos Glissant au fil de l'eau Je vois par le hublot La rive Des voiles de couleur De lourds parfums de fleurs Des chants de bateleurs M'arrivent… Tout ça berce mon cœur D'un rêve de bonheur Dont les regrets ailleurs Me suivent, L'amour devait savoir En nous suivant le soir Que j'aimerais un jour le revoir… Avril au Portugal, À deux c'est idéal, Là-bas si l'on est fou, Le ciel l'est plus que vous Mais sans penser à mal Son cœur attendra-t-il Que j'aille au Portugal, En avril ? Pour un sentimental L'amour existe t-il Ailleurs qu'au Portugal En Avril ? Avril au Portugal Pourtant elle se complaît aussi dans une petite ville de province avec pour tous compagnons ses souvenirs Le ciel pâlit et couvre d'une ombre bleue la montagne Dans la vallée, la brise incline les fleurs Un grand silence [...] |
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