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Titre : | Conférence à l'Institut Pasteur par Louis Martin |
Interprète(s) : | Louis Martin |
Genre : | Discours de circonstance |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 30 cm aiguille (enregistrement électrique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pyral zinc – Radio Luxembourg |
Numéro de catalogue : | 1024 S pera-2460-1067 |
Numéro de matrice : | Py2171-K001 |
Date de l'enregistrement : | 1938-06-09 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,2ET sur Shure M44, Elberg MD12 : courbe Decca, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 14-05-2019 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Conférence à l'Institut Pasteur par Louis Martin
Le professeur Louis Martin qui a succédé il y a quatre ans au docteur Roux à la tête de l'Institut Pasteur de Paris revient d'Amérique où il avait été invité à participer aux fêtes du Mémorial Franklin. Le professeur, membre de l'Institut veut bien rappeler ici en quelques mots pour les auditeurs de Radio Luxembourg ce que fut son voyage. - Des fêtes magnifiques, agréables pour tous ceux qui y ont assisté mais particulièrement pour les Français qui ont étés spécialement à l'honneur puisque ces fêtes étaient présidées par notre ambassadeur. Le jeudi, la première journée de ces fêtes, fut consacré à la réception des délégués, le vendredi à des lectures scientifiques. Le sujet de ma lecture qui m'avait été demandé était sur l'hospitalisation des maladies contagieuses. Je l'ai traité en m'inspirant des méthodes employées à l'Institut Pasteur. Pour lier cette lecture à la mémoire de celui que nous étions appelés à célébrer, j'ai rappelé que Benjamin Franklin qui détermina l'action de la France dans la guerre de l'Indépendance avait fondé un hôpital à Philadelphie et qu'il s'était tellement intéressé à cette fondation que dans son testament il laissait une partie de sa fortune à cet hôpital. L'excellence des procédés employés à l'Institut Pasteur ne sont plus à démontrer. J'ai pu rappeler aux Américains qui se sont toujours passionnés pour le fonctionnement de l'Institut Pasteur que pour le traitement de la rage le service antirabique ouvert depuis 1887 a reçu 53.000 consultants. D'année en année les résultats ont été constamment en progression. Et pour nous limiter aux chiffres des trois dernières années, sur 7.265 personnes traitées, il n'y eut pas un seul décès. D'autres maladies aussi sont en régression. La diphtérie est la maladie qui a le plus profité des méthodes pasteuriennes. Dans les quatre années qui précédèrent la communication faite par monsieur Roux au congrès de Budapest, on avait noté à Paris une moyenne annuelle de 1.430 décès. L'année dernière, pour toute la ville, on a enregistré 87 décès. Sur 3.287 rougeoles nous avons noté 86 décès soit 2,50%. Sur 5.697 cas de scarlatine, 111 décès soit 2,1%. Le traitement de l’érésipèle a fait de tels progrès que sur 3.364 malades soignés par nous il n'y eut à enregistrer que 177 décès, 5,37 de moyenne. - Est-ce que vous avez visité le Centre Rockefeller là-bas, l'Institut Rockefeller ? - Nous avons visité l'Institut Rockefeller dont le directeur est monsieur Gasser où tant de travaux scientifiques sont entrepris, poursuivis sans cesse. Les Américains qui voient toujours grand n'hésitent jamais. Ils mettent des sommes considérables à la disposition des chercheurs éminents qui étudient toutes les maladies, toutes les tumeurs, tous les virus avec une science et une compétence remarquables et avec des moyens de plus en plus puissants que la technique constamment renouvelée met à la disposition sans compter. - Et avez-vous pu voir le professeur Alexis Carrel ? - Des savants français comme Alexis Carrel font le plus grand honneur à la science de notre pays. Carrel nous a appris à cultiver les tissus. Il continue ses recherches dans ce sens. Il entreprend la culture des organes. C'est en s'inspirant de ses découvertes qu'on est arrivé à cultiver les virus dans les tissus. Nous espérons combattre ainsi un grand nombre de maladies. |
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