Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,5ET sur Shure M44, Elberg MD12 : courbe Decca, Cedar X declick, decrackle
Date du transfert :
15-05-2019
Commentaires :
Texte du contenu ci-joint
Texte du contenu :
Discours de campagne électorale - Le communisme contre la concentration du capital par les 200 familles
[toutes les machines hautement perfec]tionnées sont la propriété des grandes sociétés anonymes régies en France par les deux cents familles. Sous ce régime du puissant capital dont la concentration est la règle, la machine n'est pas l’auxiliaire de la majorité des hommes. Elle augmente les bénéfices de la minorité, elle élimine les petits et moyens producteurs, elle rejette les ouvriers dans le chômage et la misère. Grâce à l'application du machinisme, on pourrait assurer à tous les hommes, à toutes les femmes, à tous les enfants de France le bien-être, le bonheur familial, la sécurité du lendemain. Cependant le peuple est dans la détresse parce que les deux cents familles pillent et asservissent le pays et ne songent qu'à conserver coûte que coûte leurs scandaleux privilèges. C'est pour cette raison que l'on écoute les communistes lorsqu'ils demandent que pour en finir avec la navrante misère du peuple français on fasse enfin payer ces riches. Les communistes proposent que pour équilibrer le budget et assurer le financement ..?.. un prélèvement progressif sur les plus grosses fortunes. C'est ce que demandait en 1789 aux privilégiés d'alors la grande voix de Mirabeau. Ce prélèvement serait de 3% sur les fortunes de cinq cents mille francs à un million, il s'élèverait à 20 % au-dessus de cinquante millions. Nul n'élève d'arguments sérieux contre l'exécution de ce programme. Les accapareurs se contentent de nous faire couvrir d'injures par les journaux à leur dévotion. Ils nous font traiter de mauvais Français alors que ce sont ces rois de la finance, de la spéculation et de l'usure qui sont les ennemis réels de toute la nation travailleuse. Ils obligent les familles ouvrières à ..?.. dans les taudis sans lumière et sans air. Ils sont responsables du marasme des affaires et de la ruine des artisans et des petits commerçants. Ils sont responsables des difficultés croissantes de l'agriculture française. Leur régime pousse au suicide les chômeurs désespérés. Les deux cents familles ont remplacé les féodaux de l'ancien régime. Pour prolonger leur règne, ils divisent le peuple, ils trompent leurs victimes, les poussent dans des camps opposés et provoquent entre elles des luttes fratricides. Pour nous, communistes, de tous nos efforts nous voulons unir les travailleurs de la nation française également exploités et dont les intérêts sont solidaires. Les privilégiés et leurs agents suscitent entre les exploités les divisions et les haines. À cette politique de division, nous opposons l'idée de l'union de la nation française réconciliée et fraternelle. Seule cette union du peuple peut assurer le salut du pays. Aussi les communistes tendent-ils la main à des hommes qui ne pensent pas comme eux mais qui appartiennent comme eux à la famille innombrable du peuple qui travaille, souffre et espère. Oui, les communistes tendent la main au travailleur catholique, au chrétien, au croyant, au jeune travailleur volontaire national. Le communisme ne réclame rien de tous ces hommes victimes aux aussi des deux cents familles. Ils ne leur demandent ni de voter pour eux ni d'abandonner leur religion ni de partager leurs idées mais ils veulent établir avec eux et avec tous leurs camarades une fraternité confiante pour la défense de leurs intérêts communs. Pourquoi ? parce que tous sont menacés des mêmes dangers redoutables à l'intérieur et à l'extérieur. Cette politique d'union va droit au cœur de tous les travailleurs français. Nous en avons reçu mille témoignages touchants après la récente intervention à la radio de notre camarade Maurice Thorez. Comme il fallait s'y attendre...