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Titre :Mireille, fragments (chant 1) : scène 2 (avec chanson) Bonsoir à vous jeune fille [… ] ils leur offriront un autre panier
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Frédéric Mistral ; Roger Goupillières
Genre :Emission radiodiffusée - Diction : théâtre
Fichier audio :
Support d'enregistrement :Disque
Format :30 cm aiguille (enregistrement électrique)
Lieu d'enregistrement :Maguelonne, Hérault, France
Marque de fabrique, label :Pyral zinc – Radio-Cité – 1 Bd Haussmann Paris
Numéro de catalogue :x3
Numéro de matrice :Py2209c
Date de l'enregistrement :1940-10-20
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,5ET sur Shure M44, Elberg MD12 : courbe Westrex, Cedar X declick, decrackle
Date du transfert :16-05-2019
Commentaires :Texte du contenu ci-joint.
Texte du contenu :Mireille, fragments (chant 1) : scène 2 (avec chanson) Bonsoir à vous jeune fille [… ] ils leur offriront un autre panier

- Silence, s'il vous plaît !
- Silence !

- Bonsoir à vous, jeune fille
- Maître Ambroise, Dieu vous le donne !
- Et à vous aussi, maître Ramon
- Et d'où venez-vous ? de Valabrègue ?
- Juste ! se faisant tard et le Mas des Micocoules se rencontrant sur notre chemin, nous avons dit, avec le fils : nous coucherons à la meule de paille.
- Eh bien, voyons, ne venez-vous pas souper, maître Ambroise ? Voyez-vous pas naître les étoiles ? Allons, entrez donc ! Mireille, va chercher deux écuelles !
- Oui !
- Allons, à table! car vous devez être las.
- Bonjour, la compagnie.
- Allons !
- Voilà !
- Merci, belle fillette
- Buvez un peu de vin
- Merci
- Voilà
- Merci, Mireille
- Eh bien, maître Ambroise, ne nous chanterez-vous rien ce soir ?
- C'est ici le repas où l'on dort
- Mes bons amis, sur celui qui raille Dieu souffle et le fait tourner comme une toupie. Non, non, chantez vous-mêmes, jouvenceaux qui êtes jeunes et forts.
- Maître Ambroise, nous ne parlons point par moquerie.
- Voyez, le vin de Crau va déborder tout à l'heure de votre verre. Allons, trinquons, père !
- Ah ! Mireille...
- Santé !
- Ah ! de mon temps j'étais chanteur mais à présent, que voulez-vous, les miroirs sont crevés.
- De grâce, maître Ambroise, cela récrée. Chantez un peu
- Ah ! belle fillette, ma voix est un épi égrené mais pour te plaire, elle est déjà prête.
Le bailli Suffren, qui sur mer commande, au port de Toulon a donné signal... Nous partons de Toulon cinq cents Provençaux. De battre l'Anglais grande était l'envie, ne voulons plus retourner dans nos maisons avant que d' l'Anglais n'ayons vu la déroute.
Mais le premier mois que nous naviguions, n'avons rien vu sinon dans les antennes le vol des goélands volant par centaines. Mais le deuxième mois qu' nous courions la mer, une tourmente nous donna bien du mal. Nuit et jour nous vidions l'eau du navire.
Mais le troisième mois, la rage nous prit. Le sang nous bouillait de ne trouver personne que notre canon pût enfin balayer. Mais alors Suffren : Enfants, à la hune ! il dit, et soudain le gabier courbé épie au lointain vers la côte arabe.
O tron-de-bon-goi ! cria le gabier, trois gros bâtiments tout droit nous arrivent ! Alerte, enfants ! les canons aux sabords ! cria aussitôt le très grand marin. Qu'ils tâtent d'abord des figues d'Antibes ! Puis leur offrirons un autre panier.



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