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| Titre : | Discours d'Édouard Daladier, le 25 octobre 1938, face 5 |
| Interprète(s) : | Édouard Daladier |
| Genre : | Discours politique |
| Fichier audio : | |
| Support d'enregistrement : | Disque |
| Format : | 25 cm aiguille (enregistrement électrique) |
| Marque de fabrique, label : | Pyral zinc – Radio 37 |
| Numéro de matrice : | K144-R176 |
| Date de l'enregistrement : | 1938-10-25 |
| Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
| État : | Exc++ |
| Vitesse (tours/minute) : | 78 |
| Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,5E sur Shure M44, Elberg MD12 : courbe US30, Cedar X declick, decrackle |
| Date du transfert : | 17-05-2019 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
| Texte du contenu : | Discours d'Édouard Daladier, le 25 octobre 1938, faces 5 et 7 [le reste est perdu]
5. Si je réussis, tous nous en recueillerons les bienfaits parce que la France redeviendra grande et forte. Si je ne réussis pas, vous direz que je me suis trompé et, croyez moi, ce n'est à personne que je laisserais dans cette hypothèse le soin de prendre les décisions nécessaires. Je vais donc, à partir de lundi, faire connaître au pays ces mesures que je crois indispensables. Lorsqu'on parle de sacrifice dans de vastes assemblées, on est souvent applaudi parce qu'il arrive, n'est-il pas vrai, que chacun songe au sacrifice consentira son voisin beaucoup plus qu'à son sacrifice propre et vous pourrez, je crois, me rendre cette justice que, si je m'engage sur la route avec résolution, c'est aussi avec le sentiment que je suis un peu éclairé sur certains replis de l'âme humaine. Mais enfin il est impossible d'hésiter. Déjà votre commission de politique générale 7. Ce n'est pas dans une sorte de repli, ce n'est pas dans une sorte d'abri que nous trouverons le salut, c'est dans la marche en avant sans souci des critiques, des quolibets ou des injures, dominés par notre passion de servir et d'accomplir une œuvre de salut public. Et maintenant j'allais oublier que vous avez procédé à l'élection du bureau du Parti et que déjà, à la suite d'une manœuvre - dans les congrès il faut toujours parler de manœuvres - à la suite de ces manœuvres tortueuses dont l'auteur responsable n'est autre que Mazé, secrétaire général du Parti que je voue à l'indignation de tous les élus et de tous les militants, le bureau a négligé de vous faire connaître que j'étais arrivé au terme de mon mandat et que ce mandat de président du Parti, je le remets entre vos mains. Aussi bien, il n'est pas nécessaire d'être président d'un parti pour le servir, je n'ai pas besoin de vous le dire, vous le savez bien, je servirai le Parti radical, j'affronterai, d'accord avec la pensée profonde du Parti radical, tous les risques parce que, comme je vous l'ai déjà dit jadis comme je le répéterai chaque jour, c'est le Parti radical qui, de tous les partis politiques français, est celui qui protège le mieux les intérêts solidaires de la République et de la nation. |
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