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Titre : | Reviens – Les Nuits d'été, op. 7 ; Absence |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Berlioz, Hector ; Gautier, Théophile |
Interprète(s) : | Delcroix |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 33107 |
Numéro de matrice : | 33107-3 |
Date de l'enregistrement : | 1903-1904 |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 94 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,0ET sur Shure M44, Elberg MD12 : courbe Westrex, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 08-11-2020 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Les nuits d'été : cycle de six chants , sur six poèmes de "La Comédie de la mort", de Théophile Gautier |
Texte du contenu : | Les nuits d'été : cycle de six chants , sur six poèmes de "La Comédie de la mort", de Théophile Gautier
Reviens Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. D’ici là-bas, que de campagnes, Que de villes et de hameaux, Que de vallons et de montagnes, À lasser le pied des chevaux ! Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. - - - Reviens Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. Entre nos coeurs tant de distance ! Tant d’espace entre nos baisers ! Ô sort amer ! ô dure absence ! Ô grands désirs inapaisés ! D’ici là-bas, que de campagnes, Que de villes et de hameaux, Que de vallons et de montagnes, À lasser le pied des chevaux ! Au pays qui me prend ma belle, Hélas ! si je pouvais aller ; Et si mon corps avait une aile Comme mon âme pour voler ! Par-dessus les vertes collines, Les montagnes au front d’azur, Les champs rayés et les ravines, J’irais d’un vol rapide et sûr. Le corps ne suit pas la pensée ; Pour moi, mon âme, va tout droit, Comme une colombe blessée, S’abattre au rebord de son toit. Descends dans sa gorge divine, Blonde et fauve comme de l’or, Douce comme un duvet d’hermine, Sa gorge, mon royal trésor ; Et dis, mon âme, à cette belle : « Tu sais bien qu’il compte les jours, Ô ma colombe ! à tire d’aile Retourne au nid de nos amours. » Théophile Gautier |
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