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Titre : | Le moine du commandant | ||||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Disle, Fernand ; Delormel, Lucien | ||||||||
Interprète(s) : | Vallez | ||||||||
Genre : | Café-concert : comique troupier | ||||||||
Fichier audio : | |||||||||
Photo(s) : | |||||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | ||||||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | ||||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||||||||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||||||||
Numéro de catalogue : | 1891 | ||||||||
Date de l'enregistrement : | 1898-1899 | ||||||||
Instruments : | chant homme , piano acc. | ||||||||
Couleur de la pâte : | marron | ||||||||
État : | Exc+++ | ||||||||
Vitesse (tours/minute) : | 126 | ||||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2min sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat | ||||||||
Date du transfert : | 23-03-2021 | ||||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Vallez chante ici en anonyme | ||||||||
Texte du contenu : | Le moine du commandant
Ah, quel événement Cré bon sang de bon sang ! [J'étais brosseur pour lors] J'étais frotteur pour lors Du commandant major Y m'dit : J'ai froid aux pieds Avant qu'j'aille me coucher, Comme il gèlera cette nuit, Mets un moine dans mon lit Un moine, que je me dis En voilà un fourbi ! J'connais pas d'cordelier Dedans tout le quartier Encore je comprendrais Si ça s'rait [si c'était] un curé Mais un moine, nom de d'là ! Où c'que j'vas trouver ça ? Je confie mon chagrin A Joseph, un copain Un moine, qui m'dit Joseph J'en connais pas bésef Mais y a pas bien loin Un couvent d'capucins Bon ! que j'm'écrie content Et je m'trotte au couvent Un vieux moine rigolo Qu'avait pas d'godillots Me dit : Mon fils, bonsoir Entrez dedans l'parloir Salut, papa, qu'j'y dis En touchant mon képi Par ordre du commandant Suivez-moi médiatement Le moine s'écrie : Jésus ! Votre maître est donc perdu ! Dans ce cas, nous pourrions Porter l'extrême-onction Portez c'que vous voudrez Que j'dis, mais dépêchez ! Bref, y m'fit plantonner Le temps d'mettre ses souliers Nous entrons chez l'major Je dis au moine : Pour lors Mettez-vous vite au lit Dormez bien et bonne nuit ! Le moine resta baba Et comme y n'bougeait pas J'l'empoigne par le milieu Et je vous l'colle dans l'pieu Là-dessus, v'là l'capucin Qui crie : à l'assassin ! Et l'major survenant Qui m'dit en l'voyant : Espèce d'idiot d'fourneau Qu'est-ce-que c'est que c'Gorenflot* ? Moi, j'y dis en souriant : C'est l'moine, mon commandant V'là qu'il m'traite d'abruti Paraît cré nom de nom Q'un moine c'est un cruchon C'est des mots renversants Pour vous faire fourrer d'dans Ah mille millons d'bons sorts Quand qu'on m'foutra dehors ? * Personnage récurrent que l'on retrouve dans Les Quarante-Cinq, La Dame de Monsoreau et La reine Margot, pièces d'Alexandre Dumas père, Gorenflot est un moine lâche, peureux, et gourmand. "Goranflot (sic)... sorte de Sancho Pança enfroqué, vivant dans une fraternité parfaite avec un âne, et représenté comme le roi des ivrognes..." (Alfred Nettement : Etudes critiques sur le feuilleton-roman, Paris, 1845, p. 331). |
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