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Paroles : Jules Combe - Musique : Désiré Berniaux - Éditeur : L. Digoudé-Diodet, Paris [1905]
Sur terre, la nuit comme le jour
Le p'tit cochon d'amour
Qui batifole
Et caracole
De l'alcôve aux jolis prénoms partout dans l'univers
Aux têtes folles
Met l' système à l'envers
Et lorsque revient le printemps
Qu'il fait beau par les champs
Les couples tendres
S'en vont l'attendre
Jusqu'au fond des taillis ombreux
Et le jeune amoureux
Dit à sa belle, l'air langoureux :
{Refrain :}
Viens, viens, viens dans les buissons
........ frissons qui rendent polissons
Sur la mousse
Fraîche et douce
Nous tomberons
Viens, viens, viens, je sens en moi un je-n'-sais-quoi
Qui m'attire vers toi
Tes lèvres sont de miel
Viens, viens, je veux t' faire voir le ciel
Madame et monsieur tranquill'ment
Dans leur appartement
En tête-à-tête
Font la causette
On parle des divins plaisirs
Et des ....ins désirs
On fait risette
Pour charmer les loisirs
Mais l'amour, ce vilain taquin
Avec son air malin
Tout à coup passe
Et sur sa trace
Naît un frisson mystérieux
Et monsieur, tout joyeux
Regardant sa femme dans les yeux :
{Refrain :}
Viens, viens, viens, mon canari
C'est ton mari qui veut être ton chéri
Quand j' te frôle
Je m' sens drôle
Aujourd'hui
Viens, viens, viens, j' sais pas c' qui m' prend
Je dois être au [...]ant
Ça me chatouille dans l' dos
Viens, viens dans le dodo… Rideau !