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| Titre : | Le lever | ||||
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Charles Gounod ; Alfred de Musset | ||||
| Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) | ||||
| Fichier audio : | |||||
| Photo(s) : | |||||
| Support d'enregistrement : | Cylindre | ||||
| Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) | ||||
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||||
| Marque de fabrique, label : | Lioret | ||||
| Date de l'enregistrement : | 1899-1901 | ||||
| Instruments : | chant homme, accompagnement orchestre | ||||
| Vitesse (tours/minute) : | 100 | ||||
| Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 78 sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat | ||||
| Date du transfert : | 05-05-2021 | ||||
| Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. | ||||
| Texte du contenu : | Le lever
Alfred de Musset, Charles gounod Assez dormir, ma belle ! Ta cavale isabelle Hennit sous tes balcons. Vois tes piqueurs alertes, Et sur leurs manches vertes Les pieds noirs des faucons. Vois écuyers et pages, En galants équipages, Sans rochet ni pourpoint, Têtes chaperonnées, Traîner les haquenées, Leur arbalète au poing. Vois bondir dans les herbes Les lévriers superbes, Les chiens trapus crier. En chasse, et chasse heureuse ! Allons, mon amoureuse, Le pied dans l'étrier ! Et d'abord, sous la moire, Avec ce bras d'ivoire Enfermons ce beau sein, Dont la forme divine, Pour que l'oeil la devine, Reste aux plis du coussin. Oh ! sur ton front qui penche, J'aime à voir ta main blanche Peigner tes cheveux noirs ; Beaux cheveux qu'on rassemble Les matins, et qu'ensemble Nous défaisons les soirs ! Allons, mon intrépide, Ta cavale rapide Frappe du pied le sol, Et ton bouffon balance, Comme un soldat sa lance, Son joyeux parasol ! Mets ton écharpe blonde Sur ton épaule ronde, Sur ton corsage d'or, Et je vais, ma charmante, T'emporter dans ta mante, Comme un enfant qui dort ! |
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