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Titre : | L'adresse de mes connaissances, monologue comique | ||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Spencer, Émile ; Rimbault, Eugène ; Bousquet, Louis | ||||||
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) | ||||||
Genre : | Café-concert | ||||||
Fichier audio : | |||||||
Photo(s) : | |||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | ||||||
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) | ||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||||||
Marque de fabrique, label : | Lioret | ||||||
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 | ||||||
Instruments : | monologue | ||||||
Vitesse (tours/minute) : | 102 | ||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 78 sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat | ||||||
Date du transfert : | 05-05-2021 | ||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. | ||||||
Texte du contenu : | L'adresse de mes connaissances
Création : Polin (1898) - reprises : Victor Lejal, Le petit Maurico, Dauphin, Vallez, Mathis Paroles : Eugène Rimbault, Louis Bousquet - Musique : Émile Spencer - Editeur : Delormel, Paris (1898) Version par un chanteur anonyme : {Parlé :} Mesdames, messieurs, je vous présente l'Apollon des troupiers, le plus causant de la chambrée : - Ouais, ah ! dame ! ça, mes chers, j'en ai des p'tites femmes, vous savez, petites connaissances, oille, j'en ai, j'en ai ! et je n' me rappelle tellement plus leur adresse à force que j'en ai. Aussi, pour m'en souv'nir j'ai composé des vers pour chacune d'elles et je les ai appris par cœur, je vas les vous dire, tenez : Voici pour la première, elle s'appelle Clémentine : Clémentine dans sa d'meure N'a jamais d'appétit 'N déjeune qu'à trois heures Et ne dîne qu'à minuit Adresse : rue Bouffetard {Parlé :} Voyez, c'est pas bien féroce, hein. Seulement, fallait y penser, voilà, voilà. Ah ! y en a encore d'autres, vous savez, oh ! c'est pas fini. Je vous dis, j'en ai, j'en ai tell'ment que j' m'en rappelle plus. Maintenant, voilà pour Agathe : La jolie p'tite Agathe A mangé dernièr'ment Pour trois sous d' colle de pâte En fait d' médicament Adresse : rue de la colle de méd'cine {Parlé :} Ah ! elle a été dure à faire, celle-là, vous savez; j'ai attrapé des... des ampoules, là... imaginative avec ça. Y en a encore une autre, ah ! c'est pas fini. Celle-là, elle s'appelle Renée : Pour montrer à Renée Que j' suis un beau garçon J' passe devant sa croisée Aussi raide qu'un bâton Adresse : rue Pastouraide {Parlé :} Ah ! celle-là, elle a fait rire, celle-là, oui, enfin, je suis content. Ah ! et je voulais pas la mettre, c'est les camarades à la chambrée qui m'ont dit : Mets-la, mets-la, mets-là... alors je l'ai mise, moi. Euh, maint'nant voilà pour Georgette. Oh ! Georgette, c'est une grosse. Voilà plus d'un mois que je l'embrasse, je peux pas encore arriver à l'embrasser à la même place. La jolie p'tite Georgette C' matin, comme j'arrivais Enfonça sa fourchette Dans une motte de beurre frais Adresse : rue de la Motte Piquée {Parlé :} Elle m'a donné du mal, vous savez, oh ! j'ai eu beaucoup chaud pour faire celle-là. Heureus'ment que je porte de la flanelle, vous savez. Mais c'est pas fini, j'en ai encore, oui. Euh, maint'nant voici pour Esther : J'ach'tais la s'maine passée Des pétards pour Esther Quand voilà qu'une fusée A pété à l'envers Adresse : rue Saint Pétarbours {Parlé :} Celle-là, elle est politique, celle-là, oui, ah ! c'est pour l'Alliance, celle-là. Maint'nant j' vas vous en dire encore une, elle s'appelle Sophie : La belle Sophie s’ennuie Quand y tombe du bouillon Parc' que son parapluie N'a pas l' manche assez long Adresse : rue Pépincourt {Parlé :} Hein ? oh ! il est arraché par les ch'veux, çui-là, enfin ça fait rien pourvu que c' soit pas les ch'veux d' Sophie, c'est l' principal, hein. Ben, je vais vous en dire encore une, une dernière, oui, seul'ment j' m'en irai après parce que celle-là elle est dégoûtante, je suis honteux d' la dire. Enfin, j' m'en irai après : La plantureuse Nitouche Est bien vue d' ses patrons Mais y a des chiasses de mouches Sur le fond d' ses chaudrons Adresse : rue de Bellechiasse {Parlé :} Oh ! je m'en vas, il est dégoûtant, celui-là. Au r'voir ! - - - Version de Victor Lejal : {Parlé :} Mesdames et messieurs, je vas me permettre de vous soumettre un petit travail intellectuel et oléagineux que je viens d' faire. Figurez-vous que j'ai tellement de petites connaissances que je peux pas arriver à m' rappeler leur adresse. Aussi, pour pas faire de boulette, j'ai trouvé un truc, je les ai mis en vers et j' vas vous les dire. Eh bé, voilà pour la première, elle s'appelle Clémentine : Clémentine dans sa d'meure N'a jamais d'appétit 'N déjeune qu'à trois heures Et dîne jusqu'à minuit Adresse : rue Bouffetard {Parlé :} Voyez, c'est pas bien féroce. Seulement, il fallait penser à l' faire, voilà. Maintenant, voilà pour Pauline : Pauline est toujours gaie Seul'ment c' qui n' lui va pas C'est d'être taquinée Par son cousin Thomas Adresse : rue Saint Thomas Taquin {Parlé :} Ah,celle-là, elle est pas si épatante, hein. Je l'ai fait un jour que j'étais un peu pompette, celle-là. Ça s' voit, hein. Maintenant, voilà pour Sophie : La belle Sophie s’ennuie Quand y tombe du bouillon Parc' que son parapluie N'a pas l' manche assez long Adresse : rue Pépincourt {Parlé :} Ah, elle est un peu arrachée par les ch'veux, celle-là mais ça n' fait rien, pourvu que n' soit pas les ch'veux, les ch'veux d' Sophie, hein, ça va, c'est bien Maintenant, voilà pour Aglaë : Mon patron n'est pas sage Me disait Aglaë Quand je mets mon corsage Il me pince un néné Adresse : rue Monsieur-le-Pince {Parlé :} Ah, elle est bonne, celle-là. Pourvu qu'on m' la fauche pas. J' vas la faire breveter, celle-là. J'en ai une autre. Oh, celle-là, c'est pour une grosse. Voilà un mois qu' je l'embrasse, j'ai jamais pu l'embrasser à la même place, cette grosse-là. Elle s'appelle Renée : Pour montrer à Renée Que j' suis un beau garçon J' passe devant sa croisée Aussi raide qu'un bâton Adresse : rue Pastouraide {Parlé :} Ah, elle a fait rire, celle-là., je suis content. Je chante encore une autre, j'ai pas fini Voilà pour Georgette maintenant : La jolie p'tite Georgette C' matin, comme j'arrivais Enfonça sa fourchette Dans une motte de beurre frais Adresse : rue de la Motte Piquée {Parlé :} Heureus'ment qu' je porte de la flanelle, bon Dieu Maintenant, voilà pour Esther : J'ach'tais la s'maine passée Des pétards pour Esther Quand voilà qu'une fusée A pété à l'envers Adresse : rue Saint Pétarbours {Parlé :} Ah, elle est politique, celle-là, j'aurais pas dû la mettre. Ça n' fait rien, j'aime bien encore en dire une. Seulement, elle est dégoûtante, celle-là. Je m'en irai après, hein. La plantureuse Nitouche : La plantureuse Nitouche Est bien vue d' ses patrons Mais y a des chiasses de mouches Sur le fond d' ses chaudrons Adresse : rue de Bellechiasse {Parlé :} Je m'en vas, elle est dégoûtante, celle-là |
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