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Création : Joseph-Antoine-Charles-Couderc et Marie-Caroline Miolan-Carvalho (1853 à l'Opéra-Comique) - Paroles : Jules Barbier, Michel Carré - Musique : Victor Massé - Éditeur : Mme Cendrier
- Allons ! je veux qu'on s'assoie
C'est à vous de m'obéir
- Ô mon cœur, contiens ta joie
Sa voix paraît s'adoucir
- Pour me tenir compagnie
J'entends qu'on mange avec moi
- De plaisir j'ai l'âme ravie
Il commence à m'aimer, je crois
- Allons, vous me ferez raison [Daniel Vigneau : Voyons, acceptez sans façon]
- Vraiment, je n'ose
- Et pourquoi donc ? et pourquoi donc ?
Je le veux, ne dites pas non
- Ah ! monsieur, vous êtes trop bon
Ah ! monsieur, vous êtes trop bon
Je sens mon cœur tressaillir d'aise
Non, non, ce n'est pas un vain jeu
Qu'il parle encore ou qu'il se taise
Ses yeux sont pleins d'un doux aveu
- Je sens mon cœur tressaillir d'aise
Non, ce n'est pas un vain jeu
J'ai là comme un poids qui me pèse
Je tremble et ma tête est en feu
{Duo :}
Allons ! allons ! rapprochons-nous un peu
Allons ! allons ! rapprochons-nous un peu
- Ma foi, tant pis !
- Fi ! monsieur, un baiser, au moins d'abord on le demande
- Vous auriez pu le refuser, voulez-vous que je vous le rende ?
{Duo : }
Je sens mon cœur tressaillir d'aise
Non, non, ce n'est pas un vain jeu [Marignan-Vigneau : Non, non, ce n'est plus un vain jeu]
De mon amour, à Dieu ne plaise
Que je retarde encor l'aveu
Ce baiser-là c'est un aveu (ad lib)