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Titre : | Une visite au salon |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Chaudoir, Félix ; Briollet, Paul ; Tinant, Henri |
Interprète(s) : | Mayol, Félix |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | APGA |
Numéro de catalogue : | 1191 |
Inscriptions complémentaires : | 24-08 |
Date de l'enregistrement : | 1906 |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,2ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6k, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 18-02-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. 24/8 gravé en miroir dans la pâte |
Texte du contenu : | Une visite au salon
Paroles : Paul Briollet, Henri Tinant - Musique : Félix Chaudoir - Éditeur : Aux répertoires réunis C'était le jour du vernissage Toutes les dames étaient au salon Et chacune d'elles selon l'usage Faisait ses petites réflexions Je vis d'abord une jeune grue Suivie d'une bande de vieux beaux Qui se pâmaient d'vant une femme nue Dont on ne voyait que le dos C'est mon portrait, dit la d'moiselle Reconnaissez-vous le modèle ? Parfait'ment, répondirent en chœur Tous les messieurs, la bouche en cœur C'est tout à fait votre expression Quand vous r'cevez dans vos salons Une bourgeoise très agréable Donnant l' bras à son vieil époux Épluchait une toile détestable Représentant un panier de choux Madame voulait prendre la porte Mais monsieur lui répond, furieux : Laisse-moi r'garder cette nature morte Dans la peinture, c'est c' qui m' plaît l' mieux Madame lui répond, mécontente : Moi, j'aime mieux les natures vivantes Les légumes, ça n'est pas d' mon goût J'aime les machines qui tiennent debout Les natures mortes, mon pauvre ami J'ai déjà la tienne, ça m' suffit Examinant un coucher d' lune À l'horizon de l'océan Un jeune homme blond près d'une brune Croyait s' trouver au firmament Il lui disait : R'garde Phœbé Qui va se tremper dans les flots Dans l'onde on la croirait tombée Entre les bras du dieu des eaux Oh ! répond-elle, indifférente Moi, j' trouve pas la chose épatante C'est déjà pas si rigolo De voir une lune qui s' trempe dans l'eau Moi, j'en fais autant tous les soirs Personne ne s' dérange pour me voir Enfin, dans le jardin de sculptures Près d'une statue d'Eve et d'Adam Une jeune fille, voyant leur structure Se renseignait à sa maman Admirant la pur'té des lignes Elle lui dit : Pourquoi le sculpteur À l'homme met-il une feuille de vigne Tandis qu' la femme n'a qu' sa pudeur ? Sa mère lui répond d'un air digne : L'artiste avait deux feuilles de vigne Mais au moment de s'en servir Y a qu' sur l'homme que ça pouvait t'nir Pour la femme fallut y r'noncer Car y avait rien pour l'accrocher |
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