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Titre : | Oedipe roi ; ô vous qui suppliez |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Sophocle ; Lacroix, Jules |
Interprète(s) : | Mounet-Sully [Jean-Sully Mounet] |
Genre : | Diction : théâtre |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 4306 |
Numéro de catalogue : | 1139 |
Inscriptions complémentaires : | 28-05-24 |
Date de l'enregistrement : | 1906-04-xx ? |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 82,9 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 3,0ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 15-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Jean-Sully Mounet, dit Mounet-Sully (1841-1916). Enregistré avant 1916. Voir aussi mounetsully.com |
Texte du contenu : | Oedipe roi ; Ô vous qui suppliez
Ô vous qui suppliez, si vous voulez m'entendre Et contre le fléau m’aider à vous défendre, Témoin de vos douleurs, je puis les soulager. Étranger à ce crime, à l’oracle étranger, N’ayant aucun indice, en cette ombre profonde, Je crains d'errer longtemps si l'on ne me seconde Moi, citoyen nouveau de l’antique cité ; Voici donc, ô Thébains, voici ma volonté : Celui de vous qui sait par la main de quel homme Ce fils de Labdacus a péri, je le somme De me révéler tout, de ne rien déguiser ! S'il tremble, et ne veut pas lui-même s’accuser, Qu'il délivre en fuyant ce pays qu'il opprime : Nul autre châtiment ne poursuivra son crime. Si par un étranger le meurtre fut commis, Au dénonciateur mes bienfaits sont promis ; Qu'il parle ! — Mais rebelle à mon ordre suprême, Craignant pour un ami peut-être, ou pour lui-même, Si l'homme qui devrait parler ne parle pas, Apprenez le destin que j’attache à ses pas ! Quel qu'il soit, je défends à tout ce qui respire Dans cette région soumise à mon empire De parler à cet homme, opprobre des mortels. De l’admettre au foyer, de l'admettre aux autels, De souffrir qu’avec nous jamais il sacrifie, Et qu’il trempe sa main dans l’eau qui purifie ! Mais tous, de vos foyers, si loin du seuil paternel, Comme un fléau vivant chassez le criminel ! Je le maudis, qu’il ait ou n’ait pas de complice. |
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