Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | Les pantalons de la femme |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Taillefer, Jean ; Amelet |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 1913 |
Numéro de matrice : | 17070-BC |
Date de l'enregistrement : | 1909 |
Instruments : | chant homme , piano acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 90 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 18-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Les pantalons de la femme
Création : Amelet (1910 au Petit Casino) - reprises : Charlus (1910), Elvhard (1910), Miller Paroles : Amelet - Musique : Jean Taillefer - Editeur : Orgeret, Paris Il n'est pas une femme qui n' connaisse La douce et charmante émotion Qu'elle eut dans sa première jeunesse En mettant l' premier pantalon Celui qui par sa fente close À la gamine fait chercher Intérieur'ment quelle est la chose Que l'on croit prudent de cacher L' pantalon de p'tite demoiselle Tout simplet, pur comme une fleur C'est la couveuse artificielle En train d' couver l’œuf du bonheur La fille grandit, l' pantalon change Elle le veut un peu plus gracieux Car, dans la rue, ça la démange D'en montrer le bout aux messieurs Les vieux qui devinent une mascotte La suivent en flairant ses dessous Ils sentent déjà la bergamote Et tirent la langue comme des toutous Le pantalon blanc d' la fillette C'est le nid si bien réchauffé En l' protégeant dans sa cachette L'oiseau qui commence à s' plumer Quand la belle est lasse d'être sage Son pantalon devient charmant Mais, de crainte qu'il ne s'endommage Et qu' sa vertu en fasse autant Elle épouse l'homme dont elle est folle Met vite un pantalon fendu Et n'a plus peur qu'on cambriole Ce qu'il lui tarde d'avoir perdu Le pantalon de la mariée C'est du ch'min d' fer le drapeau vert Qui dit au mari, l'âme troublée : Passez, le chemin est ouvert L' pantalon devient incendiaire D'un charme à rendre les hommes fous Quand la femme est une bonne affaire Pour les amis de son époux Le mari, très joli, l'achète Et tandis qu'il n'y voit qu' du bleu En l' chiffonnant, l'amant répète : C'est si bon, oh ! et ça coûte si peu L' pantalon des femmes infidèles C'est l' sac à dragées des amants Plus il a de rubans, de dentelles Plus ils veulent y mettre le nez d'dans Enfin, pendant la canicule Bien des vieilles n'en portent plus du tout Pour pouvoir sans l' moindre scrupule Faire leur petit pipi tout d'bout D'autres qui sont toujours très coquettes Dans un beau pantalon brodé En rêvant encore de conquêtes Mettent leur vieux derrière tout ridé L' pantalon des vieilles au cœur tendre Qu'il soit de n'importe quel tissu C'est une ratière qu'on a beau tendre Mais les rats ne s'y prennent plus |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |