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Titre : | Un marché dans une baleine |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Baldran, Jules |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 2744 |
Numéro de catalogue : | 271 |
Numéro de matrice : | 77840-RA |
Date de l'enregistrement : | 1911-11-xx |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 90 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 22-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Antisémite |
Texte du contenu : | Un marché dans une baleine
Paroles : Jules Baldran Un matin nous faisions voile vers l'Amérique ; L'océan était calme et le temps était beau. Tout à coup voilà qu'au milieu de l'Atlantique Un formidable choc fait pencher le bateau. Nous regardons. C'était une énorme baleine Qui d'un grand coup de queue avait fait tout l' mal. Et le monstre affamé nous regardait. Que jeter pour calmer la faim de l'animal ? On lui jette un banc. Hop ! une lettre à la poste. Nous repartons. Bientôt nouveau choc à tribord. Ah ! ça mais... c'est encor le monstre qui riposte ! Qu'allons-nous lui jeter ? Car nous n'avions à bord Qu'un vieux Juif, un Anglais, puis un panier d'oranges. Et le monstre attendait ; voyez notre embarras. Un peu partout j'ai vu des choses bien étranges Mais de cet acabit je n'en connaissais pas. Nous jetons le panier d'oranges. La baleine Happe le tout d'un trait. Ouf ! disons-nous à bord ; Nous voilà débarrassés. Pas du tout. À peine Avions-nous démarré, coup de queue à bâbord. Encore, sapristi ! la chose est sans égale ! Quand donc ce cétacé nous fich'ra-t-il la paix ? Il n'y a plus rien ; et comment assouvir sa fringale ? Alors sans hésiter nous lui jetons l'Anglais. Eh bien ? Un point, c'est tout ? C'est fini, cette affaire ? Le monstre a disparu. Enfin seuls ! Maint'nant Nous pouvons repartir. Oh ! va te faire lanlaire ! Tout à coup branle-bas sous le gaillard d'avant. Ah ! c'est trop fort ! Vrai, cela dépasse la limite ! Et que lui faut-il donc maint'nant ? Ça devient abusif ! Le capitaine dit : Pour en finir de suite, Faut lui jeter le Juif. Nous lui jetons le Juif. Cétacé, c'est assez ! Sans tarder davantage Nous piquons la baleine au moyen d'un harpon. Une fois le coup fait, à l'aide d'un cordage Nous hissons vivement le monstre sur le pont ; Après quoi nous l'ouvrons comme un simple évangile Et là, que voyons-nous ? (Vous ne croiriez jamais !) Notre vieux Juif assis sur le banc bien tranquille En train de vendre les oranges à l'Anglais. |
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